L’Iran devrait faire face au renouvellement des sanctions des Nations Unies sur son programme nucléaire à partir de dimanche après un effort de dernière minute pour retarder la réimposition des mesures échouées vendredi.
L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont mené la poussée pour restaurer les sanctions, qui ont été levées dans un accord de 2015 qui s’est effondré trois ans plus tard avec le retrait de l’Iran américain a rappelé ses ambassadeurs de Berlin, Paris et Londres en réponse, a rapporté samedi l’agence de presse d’État Mehr.
Le président iranien Masoud Pezeshkian a condamné le renouvellement des sanctions économiques et militaires radicales comme «injustes, injustes et illégales», a rapporté la BBC. Il a accusé des puissances étrangères de chercher un prétexte pour déstabiliser la région.
Les efforts de la Chine et de la Russie pour reporter la réimposition des sanctions n’ont pas réussi à obtenir suffisamment de soutien au Conseil de sécurité des Nations Unies vendredi.
Cet échec est survenu après les pourparlers de la dernière émission entre l’Iran et les responsables européens, y compris le meilleur diplomate de l’UE Kaja Kallas, s’est terminé sans succès plus tôt cette semaine.
Les sanctions incluent un embargo sur les armes, une interdiction de l’enrichissement de l’uranium, une interdiction de l’activité liée à certains missiles balistiques et des inspections potentielles de la cargaison des lignes d’expédition de l’air et de l’Iran, ainsi qu’une gel des actifs et des interdictions de voyage.
Pezeshkian a déclaré que l’Iran avait besoin de rassure qu’Israël n’attaquerait pas les installations nucléaires de l’Iran afin de normaliser son programme d’enrichissement d’uranium. Il a réitéré que le pays ne poursuivait pas les armes nucléaires.
L’Iran a interdit aux inspecteurs nucléaires internationaux de visiter ses installations après qu’Israël et les États-Unis ont bombardé plusieurs de ses sites au cours du conflit de juin que les autorités iraniennes rapportent ont tué plus de 1 000 personnes.
« Les États-Unis ont trahi la diplomatie, mais c’est l’E3 (Grande-Bretagne, Allemagne et France) qui l’a enterré », a déclaré vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Aragchi aux Nations Unies.
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