PARIS – Le chef de l’extrême-droite français, Marine Le Pen, a déclaré que son parti voterait pour renverser tout futur Premier ministre que le président Emmanuel Macron pourrait nommer à moins qu’il ne dise de nouvelles élections parlementaires.
« Chaque nouveau gouvernement est un appareil pour contourner la volonté du peuple », a déclaré Le Pen mercredi lors d’une conférence de presse.
Les commentaires de Le Pen viennent alors que le Premier ministre sortant Sébastien Lecornu se précipite pour naviguer sur un moyen de sortir de la crise politique déclenchée par sa démission lundi. Après avoir accepté la démission de Lecornu, Macron l’a ensuite chargé de trouver un chemin à parcourir mercredi soir.
Le parti du Pen, le rassemblement national et d’autres forces politiques qui pensent qu’ils peuvent gagner une majorité de sièges à l’Assemblée nationale actuellement suspendue, la Chambre basse du Parlement française, veulent que Macron appelle de nouvelles élections anticipées.
Le Pen a accusé d’autres partis d’avoir «peur à mort» de retourner dans les urnes de peur que leur camp ne perde des sièges et que le rassemblement national puisse émerger du processus.
Le sondage montre que le rallye national reste le parti politique le plus populaire de la France, mais le système de ruissellement à deux tours du pays rend difficile la prévision de la façon dont le sondage se traduit par des victoires lors de l’urne.
Les spéculations sont répandues depuis mardi que Macron envisage de nommer un Premier ministre de gauche pour échapper à l’impasse. Le Parti socialiste du centre-gauche est considéré comme le concurrent le plus fort pour diriger ce gouvernement minoritaire, qui devrait obtenir au moins un soutien tacite des deux autres parties sur les centristes de gauche et pro-macron.
Les socialistes ont conditionné leur participation à la volonté de Macron de suspendre la réforme impopulaire des pensions de 2023, ce qui a augmenté l’âge de retraite minimum pour la plupart des travailleurs à 64 ans. La réforme est en cours de mise en œuvre progressivement, et une pause en faisait gèlerait l’âge minimum à 63 ans.
L’élan semble s’adresser d’une manière ou d’une autre à la loi impopulaire, avec Elisabeth Borne – la Premier ministre en vertu de laquelle Macron a percuté la législation clé – disant maintenant qu’elle est en faveur d’une suspension.
Lors de sa conférence de presse, Le Pen a prédit avec confiance que la concession serait accordée, l’appelant le seul moyen pour le camp présidentiel d’éviter de dissoudre le Parlement. Elle a dit qu’elle soutiendrait la pause, mais espérait proposer une réforme des pensions alternatives si jamais elle arrivait au pouvoir.
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