An aerial view of a solar power plant in Ouarzazate, central Morocco. Feb.4, 2016.

Milos Schmidt

Le Maroc poursuit ses investissements dans l’hydrogène vert

Le gouvernement marocain mise sur l’hydrogène vert pour mener sa transition énergétique durable.

Un million d’hectares de terres ont été réservés au Maroc pour des projets d’hydrogène vert, a annoncé lundi le gouvernement dans un communiqué.

Dans le cadre de la première phase, 300 000 hectares seront mis à la disposition des investisseurs, tant étrangers que nationaux.

L’hydrogène vert fait référence à l’hydrogène qui a été produit par électrolyse en utilisant des énergies renouvelables, plutôt que de compter sur l’électricité produite par des combustibles fossiles.

Cet hydrogène peut ensuite être utilisé comme source d’énergie propre, générant uniquement de la vapeur d’eau et de la chaleur comme sous-produits.

Selon le gouvernement marocain, des centaines d’investisseurs nationaux et étrangers ont déjà exprimé un « vif et réel intérêt » pour le projet.

Les responsables affirment que cette initiative permettra au pays « d’occuper une position privilégiée » dans le développement des énergies renouvelables en capitalisant sur « les ressources naturelles riches et diversifiées du Maroc, sa position géographique stratégique, ses infrastructures de classe mondiale et son capital humain qualifié ».

Bien que le Maroc dispose de petites réserves de pétrole et de gaz, il est bien placé pour produire de l’énergie verte en raison de ses abondantes ressources solaires et éoliennes.

Contrairement à d’autres pays de la région, il bénéficie également d’une stabilité politique, un signe rassurant pour les investisseurs.

Le Maroc espère produire 52 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030, et le gouvernement a investi massivement dans les infrastructures pour atteindre cet objectif.

Des institutions financières telles que la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et la Banque africaine de développement ont déjà financé des projets d’énergie durable dans le pays, qui abrite notamment la centrale solaire de Ouarzazate, la plus grande installation d’énergie solaire à concentration au monde. .

Pour l’heure, le Maroc dépend néanmoins toujours des importations pour environ 90 % de ses besoins énergétiques, et il reste fortement dépendant des sources de carburant.

En 2022, 62 % de la production électrique du pays provenait de la combustion de charbon, de gaz et de pétrole, tandis que seulement 21,3 % provenaient de l’énergie éolienne et solaire et 16,7 % de l’hydroélectricité.

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