Culture Re-View : Célébrer les meilleures lettres que vous n'avez jamais lues

Jean Delaunay

Culture Re-View : Célébrer les meilleures lettres que vous n’avez jamais lues

28 novembre : Bonne journée de rédaction de lettres !

C’est la Journée de la rédaction de lettres, célébrée chaque année le 28 novembre.

La célébration a eu lieu en 1922, lorsque la première publicité écrite sur le ciel a été créée par le capitaine Cecil Turner pour l’hôtel Vanderbilt à New York. Ce fut un succès, avec 47 000 appels téléphoniques pour l’hôtel.

Puisque nous ne pouvons pas tous sortir et créer nos propres messages d’écriture dans le ciel (c’est encore plus dommage), cette journée nous rappelle que nous pouvons toujours écrire des messages sur papier et envoyer des lettres.

Cependant, nous n’allons pas convaincre beaucoup d’entre vous, car depuis la toute première lettre manuscrite, qui aurait été envoyée par la reine perse Atossa vers 500 avant JC, la pratique de l’envoi de communications écrites est progressivement devenue une pratique courante. un art perdu.

Alors, pour fêter ça, voici sept lettres que vous n’avez peut-être pas lues et qui méritent votre attention. Ce ne sont pas nécessairement les lettres les plus connues ou les plus marquantes de l’histoire, comme « J’Accuse » d’Émile Zola ou la lettre de Martin Luther King Jr. de la prison de Birmingham. Néanmoins, ce ne sont là que quelques exemples qui peuvent vous rappeler les joies uniques et l’importance d’envoyer une lettre.

1.Options

Rosace - 2018
Rosace – 2018

Une lettre envoyée au Telegraph en 1913 :

  1. Tuez toutes les femmes du Royaume-Uni.
  2. Donnez le droit de vote aux femmes.

2. Brûler

En route pour le théâtre ?
En route pour le théâtre ?

Le dramaturge irlandais George Bernard Shaw à Winston Churchill :

J’ai réservé deux billets pour ma première nuit. Venez amener un ami, si vous en avez un. Shaw.

Réponse de Churchill :

Impossible de venir le premier soir. Je viendrai la deuxième nuit, si vous en avez une. Churchill.

3. La joue

HGWells
HGWells

L’auteur HG Wells a découvert qu’il avait pris la casquette de maire de Cambridge au lieu de la sienne. Il envoie la note suivante au maire :

Mon cher maire,

J’ai volé ton chapeau. J’aime ton chapeau. Je garderai ton chapeau. Chaque fois que je regarderai à l’intérieur, je penserai à vous et à votre excellent sherry sec, ainsi qu’à la ville de Cambridge, qui est plus ancienne que l’université. Je vous enlève votre chapeau.

HG Wells

4. Aïe

Psycho
Psycho

Une réponse épistolaire courte et succincte du réalisateur Alfred Hitchcock à une lettre en colère d’un homme dont la fille ne voulait pas s’approcher d’une douche après avoir vu Psycho :

Envoyez-la au pressing.

5. Vas-y Johnny, vas-y

Chuck Berry
Chuck Berry

Une lettre envoyée le 15 octobre 1986 par l’astronome américain Carl Sagan à l’auteur-compositeur-interprète Chuck Berry, au nom du Voyager Interstellar Record Committee :

Cher Chuck Berry,

Lorsqu’ils vous disent que votre musique vivra éternellement, vous pouvez généralement être sûr qu’ils exagèrent. Mais Johnny B. Goode figure dans les archives interstellaires Voyager attachées au vaisseau spatial Voyager de la NASA – maintenant à trois milliards de kilomètres de la Terre et à destination des étoiles. Ces enregistrements dureront un milliard d’années ou plus.

Joyeux 60ème anniversaire, avec notre admiration pour la musique que vous avez donnée à ce monde…

Vas-y Johnny, vas-y.

Carl Sagan

6. Lettre de motivation

Robert Pirosh
Robert Pirosh

Après avoir travaillé dans la publicité en tant que rédacteur publicitaire à New York, Robert Pirosh s’installe à Hollywood en 1934 avec le rêve de devenir scénariste. Il a envoyé la lettre de motivation suivante à tous les réalisateurs, producteurs et directeurs de studio auxquels il pouvait penser. Pirosh a ensuite collaboré avec les Marx Brothers et a remporté un Oscar en 1949 pour la meilleure écriture, histoire et scénario (comme on l’appelait alors) pour le drame de la Seconde Guerre mondiale. Champ de bataille.

Cher Monsieur:

J’aime les mots. J’aime les mots gras et beurrés, comme limon, turpitude, gluant, crapaud. J’aime les mots solennels, anguleux et grinçants, comme directs, acariâtres, pécuniaires, d’adieu. J’aime les mots fallacieux, en noir sur blanc, comme croque-mort, liquider, tonsorial, demi-monde. J’aime les mots suaves en « V », comme Svengali, svelte, bravura, verve. J’aime les mots croustillants, cassants, crépitants, comme éclat, grappin, bousculade, croustillant. J’aime les mots maussades, grincheux et renfrognés, tels que skulk, glower, galeux, Churl. J’aime les mots Oh-Heavens, mon-gracieux, pour l’amour de la terre, comme rusé, tucker, distingué, horrible. J’aime les mots élégants et fleuris, comme estivate, peregrinate, elysium, halcyon. J’aime les mots vermifuges, tortillants et farineux, comme ramper, graisser, crier, goutter. J’aime les mots ricanants et gloussants, tels que cowlick, gargouillis, bulle et rot.

J’aime mieux le mot scénariste que rédacteur, j’ai donc décidé de quitter mon travail dans une agence de publicité new-yorkaise et de tenter ma chance à Hollywood, mais avant de me lancer, je suis parti en Europe pour une année d’études, de contemplation et de farniente.

Je viens de rentrer et j’aime toujours les mots.

Puis-je en avoir quelques-uns avec vous ?

Robert Pirosh

7. D’Arline

Richard Feynman
Richard Feynman

En juin 1945, Arline Feynman, épouse du physicien influent et lauréat du prix Nobel Richard Feynman, décède de la tuberculose. Seize mois plus tard, Feynman écrivit la lettre suivante, qui resta scellée jusqu’à sa mort en 1988 :

Bonne journée de rédaction de lettres.

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