Michael Stipe, leader du REM, présentera ses premières œuvres à la Fondazione ICA Milano

Jean Delaunay

Michael Stipe, leader du REM, présentera ses premières œuvres à la Fondazione ICA Milano

Michael Stipe trouve sa force dans la vulnérabilité dans une nouvelle exposition qui débutera en Italie le mois prochain.

Michael Stipe, le chanteur du groupe américain emblématique REM, dont les tubes « Losing My Religion », « Everybody Hurts », « Man on the Moon » et « Nightswimming » étaient partout sur les ondes dans les années 90, présentera son premier musée exposition à la Fondazione ICA Milano, Italie.

Le spectacle, intitulé « J’ai perdu et j’ai été perdu mais pour l’instant je vole haut », sera présenté du 12 décembre au 16 mars 2024.

Dans une exposition mêlant des œuvres inédites et existantes, mais jamais montrées, Stipe rassemblera un « grand autoportrait composé de portraits », selon la description de l’exposition par la fondation, qui marque la première de l’artiste dans un musée italien.

Toutes non datées, ces pièces iront d’une série de bustes minimalistes en plâtre et de formes arrondies et abstraites peintes avec des flacons pulvérisateurs remplis de pigments, à des photographies réalisées avec de la gélatine argentique sur fibre, en passant par des céramiques, des livres et une installation vidéo.

Michael Stipe
Michael Stipe

Organisée par Alberto Salvadori, l’exposition offrira un aperçu complet de la pratique introspective de Stipe. Il présentera des œuvres inspirées par des artistes notables comme Constantin Brancusi, Bruce Nauman et Marisa Merz – des artistes qui ont inspiré les propres créations de Stipe, formant un dialogue entre ses influences et sa voix artistique unique.

L’exposition comprendra également un nouveau livre de photographies de Stripe, publié par Damiani Books et la fondation.

L’impulsion thématique de l’exposition s’inspire du poème « Desiderata » de Max Ehrmann de 1927, qui encourage la création de sérénité par l’acceptation de la fragilité.

Stipe trouve sa force dans la vulnérabilité et la considère comme une force directrice dans l’art contemporain. Il l’explique dans un dialogue avec le commissaire publié dans le livret de l’exposition :

« La vulnérabilité devient un super pouvoir dans cette dynamique. Une carte qui décrit les difficultés de notre présent, mettant en évidence de nouvelles opportunités et une compréhension renouvelée de notre importance, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux qui nous entourent, pour nos communautés, pour notre monde. En ce moment, je choisis de me concentrer sur le bien le plus précieux, sur l’éclat, la beauté et le caractère ludique de la vie. J’ai perdu et je me suis perdu, mais pour l’instant je vole haut.

« J’ai perdu et j’ai été perdu mais pour l’instant je vole haut » – Fondazione ICA Milano, Milan, Italie – 12 décembre au 16 mars 2024.

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