NEW YORK – Le président français Emmanuel Macron a licencié le président américain Donald Trump mardi pour son désir répété de remporter un prix Nobel de la paix, le mettant au défi de mettre fin à la guerre à Gaza.
Et, un jour après avoir dirigé un sommet historique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’État palestinien, Macron a affligé l’affirmation de Trump selon laquelle la reconnaissance d’un État palestinien était «une récompense» pour le Hamas.
Le président français a déclaré que c’était «totalement faux» que la reconnaissance était un cadeau pour le Hamas, lors d’une interview avec la chaîne française BFMTV. Au lieu de cela, il a appelé Trump à faire pression sur Israël s’il veut obtenir le prix Nobel de la paix.
« Je vois un président américain qui est actif, qui veut la paix … qui veut le prix Nobel de la paix. Mais le prix Nobel de la paix n’est possible que si vous arrêtez cette guerre », a déclaré Macron mardi.
« Nous devons faire pression sur le gouvernement d’Israël afin qu’ils … arrêtent cette guerre et obtiennent la libération des 48 otages », a-t-il poursuivi. « C’est possible, rien n’est pré-ordonné. »
Au cours de sa propre adresse au rassemblement des Nations Unies plus tôt mardi, Trump a répété sa affirmation qu’il avait «mis fin à sept guerres inondables» et que tout le monde a dit qu’il «devrait obtenir le prix Nobel de la paix».
Les commentaires du président français sont venus alors que les dirigeants européens deviennent de plus en plus frustrés par la réticence apparente de Trump à imposer des sanctions à la Russie à propos de son invasion en cours de l’Ukraine ou de faire pression sur Israël pour mettre fin aux opérations militaires dans la bande de Gaza.
Macron a à son tour mis en colère les États-Unis et Israël avec ses efforts pour amener les pays occidentaux à reconnaître un État palestinien lors du rassemblement annuel des Nations Unies cette semaine. Lundi, Macron lui-même a reconnu l’État palestinien, après que le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada ont fait le même pas.
Trump a critiqué cette vague en faveur de la reconnaissance comme «une récompense pour ces horribles atrocités, y compris le 7 octobre».
Trump a également déclaré qu’il était « profondément engagé » dans la recherche d’un cessez-le-feu à Gaza, mais que le groupe militant Hamas avait « rejeté à plusieurs reprises des offres raisonnables de faire la paix ».
Dans son interview après le discours de Trump, Macron a contré que la reconnaissance d’un État palestinien était un moyen «d’isoler» le Hamas parce qu’il renforce l’autorité palestinienne et l’encourage à faire des réformes.
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