En Allemagne, le centre droit CDU/CSU est en tête des intentions de vote, l’extrême droite bénéficiant du soutien de l’électorat. L’AfD dépasse les sociaux-démocrates, selon le centre de sondage L’Observatoire de l’Europe
Selon le Superpoll exclusif d’L’Observatoire de l’Europe, il est prévu que l’Allemagne votera en faveur de trois partis: la CDU/CSU, l’épine dorsale du Parti populaire européen, le parti d’extrême droite AfD, une composante du groupe Identité et Démocratie, et le SPD, associé du groupe des Socialistes et Démocrates.
Le Superpoll prédit que la CDU/CSU (centre-droit chrétien-démocrate) passera de 29 pour cent en mars à 30,2 pour cent fin avril 2024.
Cela se fera aux dépens du SPD, le parti de l’actuel chancelier allemand Olaf Scholz. Le parti de centre-gauche SPD devrait connaître une lente baisse, passant de 17 pour cent en mars à 15,6 pour cent fin avril.
Le parti qui semble perdre le plus de terrain est celui des Verts. Selon le Superpoll exclusif d’L’Observatoire de l’Europe, le parti des Verts subira une baisse de 3 pour cent en un mois, passant de 16 à 13 pour cent.
Les Libéraux-Démocrates du FDP sont le seul parti (et le plus petit) au sein de l’actuelle coalition tripartite dont la popularité semble légèrement améliorer en passant de 4 à 4,7 pour cent.
Le FDP est une composante de Renew, le groupe libéral-démocrate au Parlement européen.
Le virage conservateur ouvrira-t-il la voie à une nouvelle coalition au Parlement européen ?
Quant au parti d’extrême droite Afd, il est trop tôt pour dire si le scandale d’espionnage chinois a affecté Maximilian Krah, le principal candidat de l’AfD aux élections européennes. M. Krah est toujours candidat aux élections européennes et l’AfD connaît une croissance ambitieuse.
La forte croissance de la CDU/CSU a donné un coup de pouce à l’actuelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui commence à envisager la possibilité d’une grande coalition de centre-droit avec le groupe des conservateurs, au détriment possible de la grande coalition actuelle. avec les socialistes et les libéraux. Selon les chiffres paneuropéens disponibles, ce projet semble pour l’instant assez ambitieux.
Du côté de la gauche radicale, la faction migratoire sceptique de Sarah Wagenknecht semble perdre le consensus, même si elle dépasse les libéraux du FDP et Die Linke, membre du groupe de gauche depuis plusieurs décennies au Parlement européen.