L'élection présidentielle de l'Irlande sera un combat à 3 voies

Martin Goujon

L’élection présidentielle de l’Irlande sera un combat à 3 voies

DUBLIN – L’élection présidentielle de l’Irlande ne comprendra que trois candidats – le moins en 35 ans.

Les conservateurs catholiques ont décrié mercredi l’échec étroit de leur candidat, la militante anti-avortement, Maria Steen, pour obtenir une place sur le bulletin de vote du 24 octobre pour devenir le prochain chef d’État de l’Irlande.

Steen avait besoin de mentions officielles d’au moins 20 législateurs, mais elle n’a pas été à deux reprises de l’exigence constitutionnelle. Elle et ses partisans ont prédit que des centaines de milliers d’électeurs de droite gâcheraient leurs bulletins de vote ou boycotteraient les élections pour protester.

La course opposera désormais à un législateur anti-établissement de l’opposition de la gauche d’Irlande, Catherine Connolly, contre les politiciens des deux partis du sol du gouvernement de coalition irlandais: la vétéran du cabinet Heather Humphreys de Fine Gael et le héros sportif Jim Gavin de Fianna Fáil.

Cela marque le moins de candidats à se qualifier pour un scrutin présidentiel depuis les élections irlandaises du bassin versant de 1990, lorsque Mary Robinson, avocat des droits civiques du Parti travailliste de l’opposition, est devenu le premier chiffre de non-fianna fáil à remporter la présidence dans un concours à trois. Connolly, un socialiste indépendant avec le soutien du travail et de la principale opposition Sinn Féin, espèrera que l’histoire se répète.

Fine Gael, le parti le plus pro-UE d’Irlande, n’a jamais remporté d’élection présidentielle. Mais cette fois, tous les sondages d’opinion ont placé Humphreys en pole position, reflétant sa réputation de figure populaire et de militante prudente dans l’Irlande rurale. Ce début de consensus est soutenu par les marchés du jeu, qui évaluent l’amende Gaeler comme le pari le plus sûr.

Le président de l’Irlande n’a aucun rôle dans le gouvernement, mais doit signer toute législation avant de pouvoir devenir loi. Ce pouvoir d’examen signifie que, dans des cas relativement rares, le président peut renvoyer une législation déjà approuvée par le Parlement et le gouvernement à la Cour suprême pour déterminer s’il est constitutionnel.

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