Le roi Charles d'Angleterre rend un hommage national aux soldats tombés au combat

Jean Delaunay

Le roi Charles d’Angleterre rend un hommage national aux soldats tombés au combat

L’événement à Londres a comporté une période de silence de deux minutes pour commémorer les morts et a eu lieu un jour après que quelque 300 000 personnes soient descendues dans les rues de la capitale pour une marche pro-palestinienne.

Charles III a dirigé dimanche l’hommage national du Royaume-Uni aux soldats britanniques morts dans les conflits, au lendemain de la commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale et d’une marche pro-palestinienne qui a attiré quelque 300 000 partisans.

A 11h00 heure locale (GMT), deux minutes de silence ont été observées lors des cérémonies dirigées à Londres par le roi Charles – pour la première fois depuis son couronnement – le Premier ministre Rishi Sunak et les dirigeants politiques de tous les partis.

Près de 10 000 vétérans et des milliers de Britanniques se sont rassemblés pour assister aux cérémonies autour du Cénotaphe, le mémorial dédié aux soldats du quartier de Whitehall, au centre de la capitale.

Downing Street a souligné dans un communiqué « l’unité » de la nation en ce jour « où les communautés se réunissent pour se souvenir de ceux qui sont morts en notre nom ».

« Les événements récents devraient nous rappeler que nous ne devons pas tenir pour acquis la paix pour laquelle nous avons lutté avec acharnement », a déclaré Rishi Sunak, à l’heure où la guerre en Ukraine se poursuit et où un nouveau conflit fait rage entre le Hamas et Israël.

Samedi, dans le même quartier, des altercations avaient eu lieu entre la police et des manifestants nationalistes opposés à la marche pro-palestinienne.

Néanmoins, 300 000 personnes ont participé à la marche, pour la plupart pacifiquement, selon la police.

Sunak a cependant dénoncé la présence apparente de sympathisants du Hamas ainsi que celle de contre-manifestants nationalistes.

Au total, la police a déclaré avoir arrêté 126 personnes parmi les contre-manifestants et les participants à la manifestation.

Ils ont indiqué qu’ils enquêtaient sur des actes criminels de haine raciale et de soutien à des organisations interdites lors de la marche.

Le gouvernement, et en particulier la très conservatrice ministre de l’Intérieur Suella Braverman, avait fait pression sur la police avant la manifestation, suscitant des critiques même au sein de son propre parti politique.

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