file photo, surfer Gavin Gillete, from U.S., competes during the Quiksilver Cup at Punta Roca beach in La Libertad, El Salvador, July 8, 2012.

Milos Schmidt

Beaumanoir surfe sur la vague avec les Boardriders de Quiksilver en Europe de l’Ouest

Le groupe de prêt-à-porter Beaumanoir rachète les activités ouest-européennes de Boardriders (Quiksilver, DC Shoes, Element) mais certains emplois en France seront supprimés.

Le rachat du groupe de marques de sport et outdoor Boardriders par le groupe de prêt-à-porter Beaumanoir a été approuvé.

L’accord, annoncé en février mais qui devait être approuvé par l’autorité française de la concurrence pour être finalisé, a désormais été accordé, selon Le Télégramme. La valeur de la transaction n’est pas connue.

American Authentic Brands Group, propriétaire de Boardriders, dont les marques comprennent Quiksilver, Billabong, Roxy, DC Shoes, Element, RVCA, VonZipper, conservera la propriété des marques mais en transférera la gestion et l’exploitation au groupe Breton qui détiendra le western. Côté européen du business.

Beaumanoir va acquérir un portefeuille de produits distribués dans 18 pays d’Europe occidentale et un réseau de 150 magasins. Le groupe ambitionne de renouer avec la rentabilité dans un secteur en crise.

La restructuration coûtera des emplois

Beaumanoir, dont les marques Cache Cache, Bonobo, Morgan, Caroll, La Halle et le site Sarenza, est basée à Saint-Malo en Bretagne. Il s’est engagé à maintenir le siège européen de Boardriders à Saint-Jean-de-Luz dans les Pyrénées-Atlantiques mais certains emplois seront supprimés suite à cette acquisition.

Si les emplois dans les ateliers ne seront pas touchés, un plan de sauvegarde de l’emploi a été mis en place, ce qui signifie que quelque 164 emplois seront supprimés et 44 autres seront créés, selon Le Télégramme.

Le président de Boardriders Europe, Nicolas Foulet, a déclaré à France Bleu Pays Basque que le plan ne serait pas mis en œuvre par Beaumanoir mais par Boardriders, pour restructurer la branche européenne, qui s’est désinvestie des marchés d’Europe de l’Est, d’Afrique et du Moyen-Orient.

« Sur les quelque 700 personnes travaillant au siège de Saint-Jean-de-Luz, nous essayons d’en sauver 500, car seul un tiers de l’activité s’y faisait », a révélé Roland Beaumanoir, fondateur du groupe, dans une interview. avec l’AFP.

« Cela a déjà été longuement discuté avec les usines de Saint-Jean-de-Luz pour les municipalités, et nous allons prendre la responsabilité d’un plan social financé par les Américains », a-t-il déclaré, évoquant un « événement assez douloureux ». bien connu des autorités de la région, de la mairie et de la parfaite ». Le bureau de Boardriders basé à Hong Kong sera « réduit mais conservé », a-t-il ajouté.

L’expansion se poursuit malgré un marché difficile

Le groupe, qui a déjà doublé de taille suite à des rachats successifs de sociétés en redressement judiciaire ou en difficulté financière, affirme que cette opération lui permet « non seulement de renforcer sa stratégie de diversification mais aussi d’enrichir son portefeuille avec l’intégration de sept marques connues dans l’outdoor ». secteur ».

Cette expansion permettra à l’entreprise d’accroître sa présence non seulement en France mais aussi dans toute l’Europe, a-t-il ajouté dans un commentaire.

Malgré la crise du secteur, le chiffre d’affaires de Beaumanoir s’élève à 2 milliards d’euros en 2022.

Laisser un commentaire

1 + six =