PARIS – Le chef de l’extrême-droite français Marine Le Pen fera face à un procès d’appel du 13 janvier au 12 février de l’année prochaine qui déterminera si elle pourra se présenter aux élections présidentielles de 2027.
Le Pen a été reconnu coupable en mars de détournement de fonds du Parlement européen et condamné à une interdiction immédiate de cinq ans de se présenter à des fonctions publiques, dans une décision qui a apparemment porté un coup fatal à ses ambitions présidentielles.
Le Pen a nié toutes les accusations et a immédiatement fait appel de la décision.
Suite à l’indignation généralisée face au verdict de divers coins de la droite, y compris le président américain Donald Trump, la Cour d’appel a promis une décision d’ici l’été 2026. Il faut généralement deux à trois mois pour que la Cour prenne une décision après la fin du procès.
Le chef d’extrême droite a critiqué le procès comme motivé politiquement et le verdict de culpabilité comme antidémocratique. Les partisans de Le Pen espèrent que le tribunal annulera son interdiction des élections immédiates afin qu’elle puisse se présenter aux élections présidentielles ou commuer la peine en une peine plus courte avec le même effet.
Le Pen et 24 autres codéfends ont été accusés d’avoir siphonné illicitement des fonds du Parlement européen pour payer les employés du Rallye national qui ont rarement ou jamais assisté à leurs activités parlementaires à Bruxelles ou à Strasbourg. Le tribunal a estimé que l’accusé avait détourné plus de 4 millions d’euros sur 12 ans.
La punition la plus sévère a été réservée au Pen, car elle a été reconnue coupable d’activité criminelle à la fois en tant qu’ancienne députée MEP et comme présidente d’alors de son parti.
Alors que son protégé, la présidente du rallye national Jordan Bardella, est théoriquement prête à intensifier en tant que candidate à la présidentielle alternative, Le Pen, actuellement législative de l’Assemblée de France nationale, a signalé son intention d’utiliser tous les moyens judiciaires possibles à sa disposition, même si le président Emmanuel Macron appelle de nouvelles élections parlementaires avant son appel d’appel.
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