Une touriste suisse filmée en train de graver ses initiales au Colisée de Rome

Jean Delaunay

Une touriste suisse filmée en train de graver ses initiales au Colisée de Rome

On y va encore une fois…

Moins d’un mois après qu’un touriste britannique de 27 ans a dégradé le Colisée de Rome en gravant ses initiales et celles de sa petite amie sur l’ancien monument, la police italienne enquête actuellement sur une jeune Suissesse soupçonnée d’avoir également gravé ses initiales sur le mur du monument historique.

L’enquête sur l’acte de vandalisme a été lancée après qu’un guide italien a filmé la jeune femme de 17 ans en train de graver la lettre « N » sur un mur du Colisée. La nouvelle a été rapportée pour la première fois par le média local ADN Kronos.

Un clip de l’incident a été partagé par l’agence de presse italienne ANSA sur Twitter.

« Nouvelle défiguration au Colisée, une touriste suisse grave ses initiales : elle risque la prison et une amende maximum. Elle a été filmée par un guide et dénoncée. »

La jeune fille et ses parents ont ensuite été emmenés au siège de la police de la Piazza Venezia à Rome pour y être interrogés, ont rapporté les médias locaux.

Le touriste suisse, qui n’a pas été identifié par son nom, pourrait être passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros pour avoir endommagé des biens culturels. Comme la touriste britannique il y a quelques semaines, elle risque jusqu’à cinq ans de prison.

Ces sanctions font partie de la répression du gouvernement italien contre le vandalisme.

En avril, le gouvernement italien a approuvé un projet de loi défendu par le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano qui imposerait des amendes allant de 10 000 € à 60 000 € à ceux qui vandalisent des œuvres d’art ou des sites culturels.

« Les attaques contre les monuments et les sites artistiques produisent des dommages économiques pour tous », a déclaré le ministre dans un communiqué. « Pour le nettoyer, il faut l’intervention de personnel hautement spécialisé et l’utilisation de machines très coûteuses », a-t-il déclaré. « Quiconque accomplit ces actes doit en assumer également la responsabilité financière. »

Cet incident récent survient quelques semaines seulement après qu’un touriste britannique, Ivan Dimitrov, est devenu viral après des images de lui semblant graver des noms sur les murs du Colisée.

Dimitrov a depuis écrit une lettre d’excuses à Roberto Gualtieri, le maire de Rome. Parallèlement à sa lettre rampante, le résident de Bristol a déclaré qu’il ignorait son histoire et son âge. Un responsable du conseil municipal de Rome a répondu : « Quelle absurdité et quelle lettre surréaliste. Quel niveau d’éducation cet homme a-t-il pour ne pas connaître la signification du Colisée ? »

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