Une frappe aérienne israélienne sur une école abritant des personnes déplacées dans la partie nord de la bande de Gaza a fait samedi 16 morts et 21 blessés, selon la Défense civile palestinienne.
Au moins 16 personnes ont été tuées après qu’une frappe aérienne israélienne a touché une école abritant des personnes déplacées dans la partie nord de la bande de Gaza, samedi.
Selon la Défense civile palestinienne, 21 autres personnes ont été blessées.
La frappe aérienne de l’après-midi sur l’école Hamama dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza City a détruit une partie du complexe.
Après la frappe initiale, un habitant aurait reçu un appel de l’armée israélienne lui annonçant que l’école serait à nouveau attaquée, ce qui a poussé les gens à fuir.
La Défense civile palestinienne a averti samedi qu’elle était à court de carburant pour les ambulances et les camions de pompiers, prévenant que ses activités pourraient être interrompues d’ici quelques heures.
Le bilan des morts à Gaza approche désormais les 40 000.
Au moins 39 550 Palestiniens ont été tués en près de dix mois de combats depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.
Ce chiffre provient du ministère de la Santé de Gaza, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants dans son décompte.
Israël a accusé le Hamas de s’infiltrer au sein de la population civile, la mettant ainsi en danger.
La majeure partie de la population de Gaza, soit environ 2,3 millions de personnes, est déplacée, pour beaucoup d’entre elles à plusieurs reprises, alors que l’armée israélienne revient dans les zones où, selon elle, les militants du Hamas se sont regroupés.
Les services de santé et d’assainissement se sont largement effondrés sur tout le territoire alors que la faim s’accroît.
