Smoke rises following an explosion in southern Lebanon as seen from northern Israel, Monday, Oct. 7, 2024.

Jean Delaunay

Un haut commandant du Hezbollah tué à Beyrouth, selon l’armée israélienne

L’attaque intervient un jour après le premier anniversaire de l’attaque du 7 octobre et le début de la guerre entre Israël et le Hamas, marqué par des protestations et des manifestations à travers le monde.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré avoir tué un haut commandant du Hezbollah lors d’une autre frappe contre la capitale libanaise, Beyrouth.

L’armée israélienne a frappé à plusieurs reprises dans la ville densément peuplée de Beyrouth ces dernières semaines, alors que les tensions entre Israël et le groupe militant Hezbollah soutenu par l’Iran se sont intensifiées.

L’assaut aurait tué Suhail Hussein Husseini, qui, selon Tsahal, était responsable de la supervision de la logistique, du budget et de la gestion du Hezbollah.

Husseini était également responsable du transfert d’armes avancées d’Iran vers différentes unités du groupe militant et était membre du conseil militaire du Hezbollah, selon Tsahal.

Le Hezbollah a refusé de commenter immédiatement cette frappe.

Ces attaques surviennent après que les forces israéliennes ont pris pour cible le Liban à plusieurs reprises, tuant plusieurs commandants de haut rang, dont le chef du groupe, Hassan Nasrallah.

Le Hezbollah a insisté sur le fait qu’il avait déjà remplacé ses commandants tués et s’est engagé à continuer de lutter contre Israël jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu à Gaza soit obtenu.

La semaine dernière, Israël a lancé ce qu’il considère comme une incursion terrestre limitée dans le sud du Liban, dans le cadre de ce que les autorités craignent comme une escalade de la guerre qui dure depuis un an entre Israël et l’allié du Hezbollah, le Hamas.

Le jour du premier anniversaire du 7 octobre, date qui a déclenché la guerre entre Israël et le Hamas, des militants palestiniens ont tiré un barrage de roquettes sur Israël.

La guerre a commencé après que des militants dirigés par le Hamas ont lancé une attaque terroriste en Israël, tuant quelque 1 200 personnes et en enlevant 250 autres.

Israël a riposté en promettant de détruire le Hamas dans la bande de Gaza, tuant environ 42 000 personnes selon les autorités locales et déplaçant ainsi environ 90 % de sa population.

Le conflit s’est étendu à la région, Israël attaquant désormais le Hezbollah au Liban et affrontant l’Iran – qui a lancé un barrage de missiles sur Israël la semaine dernière.

Un accord de cessez-le-feu soutenu par les États-Unis a échoué à plusieurs reprises, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refusant de reculer à Gaza et le Hamas insistant sur la fin des hostilités.

« Tant que nos otages seront à Gaza, nous continuerons à nous battre. Nous n’abandonnerons aucun d’entre eux. Je n’abandonnerai pas », a déclaré Netanyahu dans un message enregistré lundi soir lors d’une cérémonie commémorative du gouvernement marquant le 7. Attaques d’octobre.

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