Les bénéfices nets d’UBS dépassent les prévisions grâce à une combinaison de mesures de réduction des coûts, d’augmentation des revenus via ses unités mondiales de gestion de patrimoine et de banque d’investissement et de l’intégration de Credit Suisse.
UBS, la plus grande banque suisse, a vu ses bénéfices grimper en flèche au deuxième trimestre, à 1,14 milliard de dollars (1,04 milliard d’euros), dépassant largement les prévisions de 528 millions de dollars (480 millions d’euros).
Le chiffre d’affaires a augmenté de 15 % à 6,053 milliards de dollars (5,50 milliards d’euros), principalement grâce à son intégration avec son ancien rival Credit Suisse.
Ces résultats sont les premiers depuis la finalisation de la fusion officielle en mai.
Le chiffre d’affaires du groupe pour la période avril-juin a également dépassé les prévisions, à 11,904 milliards de dollars (10,82 milliards d’euros) – les attentes des analystes étaient de 11,522 milliards de dollars (10,47 milliards d’euros).
S’adressant à CNBC mercredi, le PDG d’UBS, Sergio Ermotti, a déclaré : « Dans l’ensemble, nous avons fait preuve d’une assez bonne résilience, dans la banque d’investissement et dans la gestion de patrimoine, mais je pense également que nous faisons de bons progrès dans la réduction des risques dans notre cœur de métier et dans la réduction des coûts. »
En ce qui concerne les bénéfices, Ermotti a déclaré : « C’est une combinaison de bonne dynamique sur le chiffre d’affaires, mais aussi de bons progrès dans la réduction des coûts. »
