Manfred Weber de Alemania y la presidenta de la Comisión Europea, Ursula von der Leyen, en el Congreso del PPE en Bucarest, Rumania, el jueves 7 de marzo de 2024.

Jean Delaunay

Stabilité et sécurité : priorités du Parti populaire européen

Le Congrès du Parti populaire européen a officiellement approuvé la candidature d’Ursula von der Leyen. De hauts responsables du parti se sont entretenus avec L’Observatoire de l’Europe.

La campagne est lancée : le congrès du Parti populaire européen, qui rassemble des députés européens, des chefs de parti et pas moins de 12 chefs d’État ou de gouvernement, a officiellement soutenu la candidature d’Ursula von der Leyen. Plusieurs personnalités se sont entretenues avec L’Observatoire de l’Europe Roumanie et L’Observatoire de l’Europe Bruxelles lors de leur conférence à Bucarest.

« Nous envoyons un message de stabilité à une époque d’incertitude liée à la guerre en Europe et au défi économique mondial avec la Chine. Nous maintenons l’unité de l’Europe. C’est notre message principal. Nous avons besoin d’un leadership fort et ferme » explique Manfred Weber, président du Parti populaire européen.

Le Pacte vert, qui soutient l’Union européenne dans sa transition écologique, est l’une des principales réalisations de la Commission Von Der Leyen. Manfred Weber assure que cette politique n’est pas menacée par la contestation agricole.

« J’ai 52 ans et je vous le dis, de ma génération, la lutte contre le changement climatique est probablement la tâche la plus grande et la plus importante pour nous tous. C’est une question historique d’arrêter le changement climatique. C’est pourquoi notre engagement est clair : nous sommes le parti de la lutte contre le changement climatique », ajoute Manfred Weber.

L’ancien président de la Commission José Manuel Barroso a déclaré à L’Observatoire de l’Europe que le Green Deal serait menacé si l’Union européenne ne prenait pas en compte les préoccupations de la communauté agricole : « Bien sûr, l’Union européenne doit continuer à jouer un rôle de premier plan dans la transition verte. . Dans le même temps, il doit le faire dans le respect des préoccupations sociales de ses citoyens et sans imposer trop de coûts aux plus vulnérables. Cela orienterait une partie de notre population contre l’agenda vert. Ce serait une erreur. Et nous devons également poursuivre nos engagements en faveur de la transition verte, mais sans placer notre industrie et notre agriculture dans une situation de désavantage concurrentiel par rapport au reste du monde.

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