La session inaugurale de la Coalition internationale pour le rapatriement des enfants ukrainiens s’est ouverte vendredi à Kiev. Les archives officielles ukrainiennes indiquent que plus de 19 000 enfants ukrainiens ont été illégalement emmenés en Russie depuis le début de la guerre.
S’adressant à la réunion, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a accusé la Russie de mener une campagne délibérée visant à rompre les liens entre les enfants et leurs racines ukrainiennes. Il a souligné la propagation de mensonges sur l’Ukraine et la guerre, associée à l’adoption illégale d’enfants, même lorsqu’ils expriment le désir de retrouver leurs proches ukrainiens.
Dmytro Lubinets, commissaire du Parlement ukrainien aux droits de l’homme, a souligné la nécessité d’un mécanisme global pour identifier les enfants ukrainiens détenus par la Russie. Il a également souligné l’importance d’établir un processus simplifié pour leur retour, accompagné d’un soutien financier et d’une assistance lors de leur retour sur le territoire ukrainien.
La coalition a publié une déclaration collective dans laquelle elle s’engage à déployer tous les efforts possibles pour rapatrier les enfants ukrainiens, à faciliter leur réintégration et à contrecarrer l’impact de la propagande russe.
En outre, la coalition vise à demander des comptes aux responsables russes responsables de l’expulsion illégale d’enfants ukrainiens. Dans ce cas, seuls 387 enfants ont été rapatriés avec succès.
La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe aux droits de l’enfant, Mariya Lvova-Belova, pour leur implication dans l’expulsion illégale d’enfants ukrainiens.
Ce mandat aurait compliqué les voyages internationaux de Poutine, l’incitant à employer des avions de combat pour l’escorter lors de sa récente visite au Moyen-Orient.