PARIS – Le Premier ministre français François Bayrou fait face à un moment périlleux dans son poste de premier ministre cette semaine, car il devrait témoigner dans un scandale de maltraitance des enfants qui a entraîné son nombre de sondages dans le caniveau.
Bayrou sera grillé par les législateurs mercredi dans le cadre d’une enquête parlementaire, où les députés chercheront à clarifier ce qu’il savait sur les rapports d’abus dans une école catholique privée près de sa ville natale lorsqu’ils ont commencé à faire surface dans les années 1990.
Bayrou a dit à plusieurs reprises qu’il ne connaissait pas l’étendue des abus à l’époque.
L’affaire est revenue dans les yeux du public l’année dernière lorsque les procureurs ont annoncé qu’ils enquêteraient sur de nouvelles allégations de dizaines d’anciens élèves de Notre-Dame de Bétharram, auxquels certains des propres enfants de Bayrou ont assisté, obtenus par un ancien étudiant qui a écrit un livre sur le scandale.
Le scandale a ensuite pris au piège le Premier ministre en février lorsque le point de vente en enquête français MediunPart a publié des déclarations et des documents de témoins qui prétendaient montrer que Bayrou « n’aurait pas pu être au courant des accusations ». Bayrou a été ministre de l’Éducation de 1993 à 1997 et a tenu plusieurs mandats de direction locale dans la région.
Bayrou a continué de nier les allégations et a même menacé de poursuivre MediaSt, mais sa défense a été sérieuse après le témoignage d’un enquêteur et d’un juge impliqué dans l’affaire que Bayrou avait été informé des détails des allégations.
Le drame a pris un virage encore plus choquant le mois dernier lorsque la propre fille de Bayrou a révélé qu’elle avait été maltraitée en 1987 par un prêtre travaillant dans une école sœur, bien que la congrégation de Bétharram ait depuis nié que le prêtre fasse partie de leur communauté. Elle a dit qu’elle n’avait parlé que son père à l’incident des instants avant que la nouvelle ne devienne publique.

Les sondages montrent que le scandale de Bétharram a gravement affecté la position de Bayrou parmi un grand public déjà en colère contre la nature insoluble de la politique française après les élections anticipées mal avisées du président Emmanuel Macron l’année dernière.
Les sondages d’opinion montrent que la popularité de Bayrou a pris un nez dans les semaines qui ont suivi les rapports de février. Une enquête par le sondage respecté IFOP a révélé que seulement 25% des répondants en avril ont déclaré qu’ils étaient satisfaits de son leadership, tandis qu’un autre sondage a révélé que son soutien avait enregistré un 15% encore plus dérisoire.
« Les gens ont été choqués par l’affaire », a déclaré Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP. Dabi a déclaré que le public semblait avoir de sérieux doutes sur la version des événements de Bayrou et s’est demandé si le Premier ministre tentait de protéger des gens puissants autour de lui à l’époque.
L’audience de mercredi s’avérera probablement essentielle pour Bayrou, en particulier avec une crise budgétaire imminente et un exaspéré exaspéré à l’extrême droite à talons après que Marine Le Pen a été reconnu coupable de détournement de fonds et interdit de se présenter à la présidence.
L’opposition, semble-t-il, est disponible pour le sang.
« Non seulement il a menti, mais il a répété ses mensonges devant les membres du Parlement et devant les victimes de Bétharram », a déclaré le législateur de l’opposition à gauche Paul Vannier, qui est co-rapporteur des enquêtes parlementaires et fera griller Bayrou mercredi, faisant référence aux dénies de Bayrou.
Alors que Bayrou a pu survivre à la politique de la France sur le terrain plus longtemps que son prédécesseur Michel Barnier, son gouvernement minoritaire central-droit est suspendu par un fil et survivant grâce uniquement à une opposition fracturée, qui pourrait fusionner contre elle dans le prochain cycle budgétaire.
Bayrou cherche 40 milliards d’euros d’épargne – principalement par des réductions de dépenses – dans le budget de la France en 2026 dans le cadre de ses efforts pour réduire un déficit insoutenable, mais il a été critiqué pour avoir omis de proposer une approche sérieuse. Sa dernière proposition pour mettre le budget à un référendum a haussé les sourcils dans sa propre coalition et parmi le cercle intérieur de Macron.
« Nous avons un Premier ministre qui lance la boîte sur la route, qui essaie seulement d’acheter du temps et ne prend pas de décisions », a déclaré le poids lourd du centre-droit Laurent Wauquie de Les Républicains conservateurs.
Macron, qui détient des pouvoirs exclusifs lorsqu’il s’agit d’appeler un référendum, devrait peser sur le sujet dans une interview télévisée mardi, ajoutant plus de tension à une semaine déjà perfide pour Bayrou.
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