PARIS – La France vise à surpasser le sommet de l’intelligence artificielle de la Grande-Bretagne dans au moins un respect: ça va être beaucoup moins cher.
Le Grand Palais à voûte en verre de la capitale française rassemblera environ 100 chefs d’État et les principaux lumières de l’industrie de l’IA, notamment le directeur général d’OpenAI, Sam Altman, le patron de l’IA de Mistral, Arthur Mensch et le scientifique en chef de l’IA de Meta, Yann Lecun les 10 et 11 février.
La gestion de l’événement coûtera 13 millions d’euros, selon un document préparatoire pour le budget 2025 analysé par L’Observatoire de l’Europe.
Cela représente un peu plus d’un tiers de ce que coûte le sommet du sommet au Royaume-Uni.
Les dépenses publiques sont une question tendue en France où un gouvernement minoritaire se bat pour faire passer les plans budgétaires au milieu d’une forte opposition aux efforts visant à déterminer un déficit important.
Mais les événements majeurs à prix réduit deviennent également un point de fierté parisien après avoir livré l’un des Jeux olympiques les moins chers en deux décennies l’année dernière.
L’événement de cette année vise à être économe par rapport à son prédécesseur britannique, qui s’est tenu à la fin de 2023.
« C’était une demande: le faire moins cher que les Britanniques », confirme l’un des envoyés du sommet de Paris.
Ce premier sommet sur la sécurité de l’IA a coûté 27,7 millions de livres sterling, soit un peu plus de 33 millions d’euros.
Les Britanniques ont choisi un emplacement symbolique pour l’occasion: Bletchley Park, 50 minutes (en train) au nord de Londres. C’est ici qu’Alan Turing a utilisé sa machine Enigma pour briser les codes secrètes des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le site était trop petit pour un sommet mondial, obligeant les organisateurs à construire de nouvelles installations de réception.
La France veut éviter cela en localisant son sommet au Grand Palais, un lieu grandiose construit pour accueillir l’Exposition de Paris de 1900, et dans plusieurs bâtiments publics de la région de Paris, y compris l’Institut Polytechnique pour les événements sur le thème des sciences les 6 et 7 février. et la Bibliothèque nationale – Bibliotèque nationale de France – et la conciergerie pour le week-end culturel les 8 et 9 février.
La Commission européenne a récolté 2 millions d’euros et le gouvernement français a également sollicité un certain nombre de sponsors, selon un responsable du sommet français accordé l’anonymat pour parler librement.
La France met 11 millions d’euros sur la table. Le ministère des Affaires étrangères, qui est en charge de l’événement, contribue à 2 millions d’euros, une grande partie de celle destinée aux dirigeants mondiaux d’accueil.
Le ministère de l’économie est le plus grand contributeur, remettant plus de 3 millions d’euros pour aider à mettre en valeur l’attractivité de la France pour les investisseurs. Le ministère des Forces armées, qui organisera son propre événement, a également contribué 1,5 million d’euros.
Le ministère de la Culture a proposé 1 million d’euros, le personnel pour coordonner le sommet et les emplacements de l’événement, comme la bibliothèque du Grand Palais. Plusieurs autres ministères contribuent également à une moindre mesure.
Il y a encore un facteur difficile à évaluer: le coût total de la sécurité pour l’événement fourni par le ministère de l’Intérieur.
Avec des envoyés de haut niveau comme le vice-président américain JD Vance, Narendra Modi en Inde et Ding Xuexiang, vice-premier ministre chinois, cela pourrait encore accumuler un projet de loi important.
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