Bastien

Ni machine ni lessive en cause : taches blanches dans la culotte, signe d’un vagin sain

Qui n’a jamais pesté contre sa machine à laver en découvrant de mystérieuses taches blanches sur sa culotte ? Spoiler : ce n’est pas votre lave-linge qui vous joue des tours. Ces auréoles, loin d’être un mauvais présage ménager, sont en réalité le signe d’un vagin en pleine forme. Explications scientifiquement simples, mais rassurantes (et un peu déculpabilisantes) !

De quoi sont faites ces taches blanches ? Plus banales qu’on ne le pense

Nombreuses sont celles qui, au fil du temps, observent des traces blanches sur leurs sous-vêtements, et, dans un élan de logique domestique, incriminent leur machine à laver ou la lessive. Eh bien non : selon la sage-femme Rebecca Ingalls, dont les propos ont été relayés par le Sun, l’explication est avant tout… biologique ! Ce phénomène n’est pas rare et n’a rien d’anormal. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seule à avoir mené un interrogatoire musclé à votre tambour de machine.

Un vagin sain, naturellement acide et autonome

Rebecca Ingalls explique qu’un vagin en bonne santé est naturellement acide avant la ménopause et, tel un super-héros discret du quotidien, il s’autonettoie. Son secret ? Un pH compris entre 3,8 et 4,5. Cette acidité, loin d’être un caprice chimique, joue un rôle clé : elle permet de défendre votre intimité contre les micro-organismes indésirables. Le corps sécrète donc un fluide légèrement acide, confectionné par des micro-organismes amis nommés les lactobacilles.

Et quand ce fluide vient à séjourner quelque temps au contact du tissu – c’est-à-dire votre culotte –, il laisse parfois derrière lui une auréole. Ces taches ressemblent étrangement à un effet d’eau de javel, mais sans avoir à sortir le bidon d’entretien !

Quand faut-il s’inquiéter ?

Rassurez-vous encore : un pH légèrement supérieur à la fourchette citée ci-dessus n’est pas systématiquement problématique. Cependant, il peut signifier une absence, ou une très faible quantité, de ces fameux lactobacilles, synonyme d’un environnement vaginal déséquilibré ou victime d’une infection. Restez zen : ce n’est pas une fatalité et ça ne veut pas dire que votre vagin a décidé de partir en grève.

  • Odeur particulièrement âcre ? Consulter un professionnel de santé.
  • Sécrétions qui grattent ou qui prennent une couleur inédite ? Même consigne : direction le médecin ou la sage-femme.

Ces désagréments pourraient être le signe d’une infection à levures ou d’une vaginose bactérienne. Le point commun ? Un niveau de pH qui n’est plus celui d’un vagin sain, mais d’un vagin en révolte … temporaire !

Halte au nettoyage excessif, vive les soins doux

Un conseil important délivré par Rebecca Ingalls : si vous soupçonnez un déséquilibre, n’allez surtout pas faire une razzia de produits nettoyants. Inutile (et déconseillé) de vous improviser plombier du vagin. Il ne faut nettoyer que l’extérieur, et seulement avec de l’eau et un savon doux, sans parfum. C’est le meilleur moyen de préserver vos valeureux lactobacilles et de laisser votre corps… faire le reste en toute autonomie. C’est lui le pro, après tout !

À noter également : il est tout à fait normal que la consistance de vos pertes évolue au cours d’un cycle. Chaque corps a son “scénario”, inutile donc de paniquer à la moindre variation – sauf, bien sûr, en cas d’odeur marquée, de démangeaisons ou de coloration atypique évoquées plus haut.

Conclusion : La prochaine fois que vous verrez ces fameuses taches blanches, félicitez votre corps pour son travail d’équilibriste invisible ! Prenez soin de lui sans excès, écoutez ses signaux et, au moindre doute, faites appel à un professionnel de santé. Votre machine à laver, elle, n’y est décidément pour rien…

Laisser un commentaire

2 + huit =