Italian Premier Giorgia Meloni talks at the Chamber of Deputies, the Italian Parliament

Jean Delaunay

Meloni déclare : « Nous écrivons l’histoire » alors que le parti des IDE italiens examine les progrès réalisés avant la loi budgétaire

Les Frères d’Italie se sont réunis pour examiner les réalisations et se préparer aux ajustements budgétaires imposés par l’UE, dans un contexte de controverse autour du ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano.

Après près de deux ans au pouvoir, le parti Fratelli d’Italia (FDI) s’est réuni mercredi pour un conseil clé afin d’examiner les progrès du gouvernement et l’agenda des prochains mois, y compris la loi de finances 2025.

L’objectif de la réunion était de « faire le point sur le travail accompli jusqu’à présent » et de « fixer l’agenda des prochains mois », la loi de finances étant le principal point à l’ordre du jour.

La procédure d’approbation du budget débutera prochainement, avec la présentation d’un plan structurel d’ici le 20 septembre. Cette approbation est cruciale alors que l’Italie est toujours soumise à la « procédure pour déficit excessif » de l’Union européenne, qui oblige le pays à ramener son ratio déficit/PIB sous la barre des 3 % d’ici 2026.

La Première ministre Giorgia Meloni a déclaré que la réunion était historique, déclarant aux membres du parti « Nous écrivons l’histoire », alors qu’ils abordent l’avenir économique et politique de l’Italie.

Réductions d’impôts, soutien aux familles et croissance de l’emploi

« L’Italie a l’un des taux d’inflation les plus bas parmi les pays du G7 et le taux d’emploi atteint des sommets historiques, supérieurs à la moyenne européenne », a déclaré le sénateur des IDE Lucio Malan, résumant les propos de Meloni lors de la réunion à huis clos. « L’Italie acquiert une plus grande reconnaissance internationale. Nous poursuivrons sur cette voie avec un plan de mise en œuvre de politiques qui soutiennent les entreprises, les familles et les travailleurs ».

Le gouvernement de Meloni est sous pression pour se conformer aux règles budgétaires de l’UE, qui exigent une réduction du déficit et de la dette à partir de 2025. La réunion a été un moment clé pour définir comment l’Italie fera face à ces défis.

« Le budget 2025 sera axé sur les réductions d’impôts, les familles italiennes et l’emploi », a déclaré un membre du FDI.

La controverse autour du ministre de la Culture perdure

Si le budget était le principal point à l’ordre du jour, la réunion a également abordé d’autres sujets politiques brûlants, notamment la controverse en cours autour du ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano.

Dans son discours d’ouverture, Meloni aurait fait une déclaration précise : « Les pauses ne sont pas autorisées et les erreurs ne sont pas permises », ce que beaucoup ont interprété comme une référence voilée au récent scandale impliquant le ministre.

Sangiuliano a nié les accusations de Maria Rosaria Boccia concernant sa nomination comme conseillère et l’utilisation de fonds publics pour la rémunérer. Mais le scandale a soulevé des questions sur la crédibilité du gouvernement. Pour l’instant, Meloni n’a pas demandé la démission de la ministre mais a déclaré que des enquêtes supplémentaires étaient en cours.

Le Premier ministre italien, qui bénéficie toujours d’une forte popularité selon les sondages récents, veut guider son gouvernement à travers les obstacles financiers et politiques à venir.

« La réputation internationale de l’Italie s’est considérablement améliorée et nous allons poursuivre sur cette lancée en mettant en œuvre des politiques qui soutiennent les entreprises et les familles », a déclaré Lucio Malan.

La manière dont l’administration de Meloni gérera ces questions clés, notamment la loi budgétaire à venir et le scandale politique en cours, sera un facteur clé pour garantir qu’elle achève le mandat de cinq ans du gouvernement.

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