Un an après la dissolution du Parlement français pour déclencher de nouvelles élections dans le but de consolider son emprise sur le pouvoir en France, le président Emmanuel Macron a refusé d’exclure à nouveau le même truc.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Nice lundi, Macron a déclaré: « Mon souhait est qu’il n’y ait pas une autre dissolution, mais je n’ai pas l’habitude de me priver d’un pouvoir constitutionnel. »
Après une mauvaise performance de son parti lors des élections européennes de l’année dernière les a vu recevoir moins de la moitié des votes du Rallye national (RN) de l’opposition d’extrême droite, Macron a joué sur de nouvelles élections nationales pour l’aider à retrouver l’autorité et la légitimité.
Le mouvement s’est retourné de façon spectaculaire, avec une performance inattendue par une alliance de gauche impromptue battant à la fois la coalition électorale de Macron et le RN.
Le paysage politique de la France a depuis été fractieux, ce qui a conduit beaucoup à spéculer Macron serait tenté d’appeler à nouveau les élections dès que la loi le permettra, début juillet. En avril, Macron Rubbished Press rapporte qu’il prévoyait de dissoudre à nouveau le Parlement, affirmant qu’il n’avait jamais envisagé de le faire.
Dans Nice, où il assiste à la conférence des Océans de l’ONU, Macron a déclaré qu’il voulait voir plus de coopération.
« Les partis politiques capables de former une majorité à l’Assemblée nationale doivent montrer qu’ils peuvent travailler ensemble, comme le font nos voisins », a-t-il déclaré. «C’est de cela que parle la démocratie dans les moments où les pays sont divisés.»
Mais tant que cette coopération reste insaisissable, le pouvoir constitutionnel de faire reculer les dés occupera l’esprit de Macron – qu’il l’admet ou non.
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