EU and India hope to conclude a free trade agreement by the end of the year.

Jean Delaunay

L’UE et l’Inde visent à signer un accord de libre-échange d’ici la fin de l’année

Les négociations ne seront pas faciles, mais l’Inde et l’UE semblent déterminées à signer un accord commercial majeur d’ici la fin de l’année.

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Comme Donald Trump menace l’Union européenne avec de nouveaux tarifs sur les marchandises, l’UE cherche désespérément de nouveaux partenaires commerciaux. L’Inde pourrait en faire partie. Les deux blocs ont annoncé vendredi qu’un accord de libre-échange serait signé d’ici la fin de l’année.

« Un accord de libre-échange entre l’UE et l’Inde serait le plus grand accord de ce genre dans le monde », a déclaré vendredi le président de la commission Ursula Von Der Leyen, ajoutant: « C’est pourquoi nous avons convenu avec le Premier ministre Modi pour le faire pour le faire au cours de cette année. »

Le programme de négociation commerciale est ambitieux, tandis que les deux dernières décennies ont produit peu de résultats. Lancé en 2007, les pourparlers ont été gelés pendant une décennie entre 2013 et 2022.

Mais les Européens en font une priorité dans un contexte géopolitique de plus en plus incertain, où les alliances sont faites et brisées. « Je suis bien conscient que ce ne sera pas facile », a déclaré Von Der Leyen, « mais je sais aussi que le timing et la détermination compte, et que ce partenariat arrive au bon moment pour nous deux. »

L’UE espère avoir accès au marché de l’Inde pour ses voitures et ses esprits, malgré les tarifs élevés de l’Inde. Il espère également conclure bientôt un accord sur l’investissement et les indications géographiques.

L’UE s’attend à des négociations difficiles sur l’agriculture. C’est une question sensible pour les Européens, dont les agriculteurs craignent la concurrence déloyale des importateurs non européens, ainsi que pour l’Inde, dont le système agricole est basé sur des fermes à petite échelle.

L’Inde ne sera certainement pas un partenaire de négociation facile pour les Européens, qui risquent d’être accusés de règles environnementales protectionnistes. Le mécanisme d’ajustement des frontières du carbone (CBAM), la législation Green de l’UE qui s’applique aux importations dans l’UE, est notamment un problème. «Ce sont des mesures équitables, compatibles avec l’OMC», a déclaré un haut responsable de l’UE, «ce sont des préoccupations illégitimes que nous sommes prêts à aborder.»

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