L’inflation dans la zone euro est restée stable en juillet, alors que la hausse des prix des denrées alimentaires compense la baisse des coûts énergétiques – un développement susceptible de renforcer les appels à la banque centrale européenne pour garder les taux d’intérêt en attente.
L’inflation annuelle de la tige est restée à 2%, le même niveau qu’en juin et une touche supérieure à des prévisions d’analystes de 1,9%, selon les chiffres d’Eurostat publiés vendredi. Les prix des denrées alimentaires non transformés ont augmenté de 5,4%, contre 4,6% le mois précédent, tandis que les prix de l’énergie ont continué à baisser, en baisse de 2,5% en glissement annuel.
L’inflation centrale – qui exclut les articles volatils tels que la nourriture et l’énergie – est devenu plus élevé, à 3,3%.
Les chiffres suivent les données récentes du PIB qui ont montré que l’économie de la zone euro se déroulait un peu mieux que prévu, affaiblissant le cas global pour plus de baisses de taux.
« (T) Ici, il n’y avait rien dans les données pour suggérer que la banque reprendra son cycle d’assouplissement de sitôt », a lu une note d’analyste de Jack Allen-Reynolds, économiste adjoint en chef de la zone euro pour l’économie de capital.
L’image de l’inflation variait à travers le bloc. Les prix ont augmenté le plus rapidement dans les pays périphériques tels que l’Estonie (5,6%), la Slovaquie et la Croatie (4,5% chacune), tandis que l’inflation est restée inférieure à 2% dans les trois plus grandes économies de la zone euro: l’Allemagne, la France et l’Italie.
« Deux mois consécutifs d’être exactement sur la cible est quelque chose qui ne se produit pas très souvent. Mais s’il est peu probable que la séquence se poursuive beaucoup plus longtemps car l’inflation est rarement stable, l’environnement d’inflation à court terme semble assez bénin », a écrit l’économiste Bert Colijn dans une note distincte.
En juillet, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a indiqué que la banque était encline à cesser de réduire son taux de politique. Cette dernière lecture, combinée à des données récentes qui montrent que l’économie de la zone euro se porte un peu mieux que prévu, est susceptible de renforcer les banquiers centraux du conseil d’administration de la BCE qui plaident pour une pause plus longue dans les baisses de taux.
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