There could be a growing gap in Europe between management and employee attitudes towards returning to the office.

Jean Delaunay

Les managers et les salariés souhaitent-ils que le travail à distance perdure en 2024 ?

Par Aoife Barry

L’un des plus gros problèmes pour les lieux de travail en 2024 est leur approche du retour au bureau, qui n’est pas si simple.

Une entreprise devrait-elle introduire un mandat de retour au bureau (RTO) ? Quel impact les mandats RTO ont-ils sur le moral et les performances du personnel ? Et quel est l’équilibre idéal pour les employés lorsqu’il s’agit de travailler au bureau ou à domicile ?

Une enquête récente donne un aperçu de l’écart qui peut exister entre la façon dont les managers et les salariés se sentent face à cette question qui intéresse les lieux de travail à l’échelle mondiale. L’enquête a été réalisée par Checkr : elle a interrogé 3 000 travailleurs américains, à la fois employés et chefs d’entreprise occupant des postes de direction.

Les résultats ont montré que 56 pour cent des managers voient des signaux d’alarme si les employés sont passionnément opposés au retour au bureau, alors que seulement 38 pour cent des employés ressentent la même chose.

Cela indique qu’il pourrait y avoir un écart croissant en Europe entre les attitudes des dirigeants et des employés à l’égard du retour au bureau.

L’enquête révèle également que 68 pour cent des managers souhaitent que le travail à distance se poursuive, tandis que 48 pour cent des employés souhaitent la même chose. En examinant comment les gens se sentent sur leur lieu de travail, l’étude révèle que 60 pour cent des dirigeants et des employés déclarent que les travailleurs sont surchargés de travail et beaucoup trop stressés au travail.

L’approche européenne

Certains grands employeurs européens, tels que les géants de la technologie Google et Amazon, ont agi rapidement pour garantir que le personnel soit présent au bureau plus de jours qu’autrement, en introduisant des mandats RTO et en affirmant qu’ils pensent que cela aura un impact positif sur leur main-d’œuvre mondiale.

Pourtant, les RTO ne sont pas une panacée aux malheurs post-Covid. Une étude de l’Université de Pittsburgh a montré que les mandats RTO nuisaient à la satisfaction des employés et n’amélioraient pas les performances d’une entreprise.

Ces mandats peuvent également avoir un effet sur l’attrition, comme l’a découvert l’application Grindr en en introduisant une. En fait, un rapport mondial d’Unispace a révélé que 42 pour cent des employeurs qui ont imposé des retours obligatoires ont un roulement de personnel plus élevé.

Il existe également des inquiétudes quant à la manière dont les travailleurs « sans bureau » sont traités et à ce qu’ils ressentent sur leur lieu de travail. Le Baromètre de confiance Edelman 2023 a examiné la confiance au travail et a révélé que les travailleurs sans bureau ne se sentent pas protégés en cas d’épuisement professionnel. Il a également noté qu’il pourrait y avoir un écart de confiance entre ces travailleurs et leur direction.

L’Irlande vient d’introduire un nouveau droit permettant de demander des modalités de travail à distance pour tous les travailleurs et un droit pour les parents et les tuteurs de rechercher un travail flexible. L’attitude envers le travail à distance en Irlande a été soulignée lorsque le ministre Simon Coveney a déclaré : « Le travail à distance est devenu une nouvelle norme pour de nombreux employeurs et employés à la suite du COVID-19 et il est clair qu’il est là pour rester ».

L’Europe est un endroit idéal pour travailler à distance. Lorsque 108 pays ont été classés pour déterminer ceux qui s’en sortaient le mieux en matière de travail à distance, le top 10 était dominé par les pays européens, le Danemark arrivant en tête.

Equilibre idéal

Les politiques hybrides sont considérées comme l’équilibre idéal pour de nombreux lieux de travail, mais cela dépend de la définition du terme « hybride ».

EY a constaté que les employeurs (47 pour cent) et les employés (37 pour cent) préfèrent deux ou trois jours de travail à distance par semaine.

Mais lorsqu’on leur donne le choix, la moitié des employés préféreraient ne pas passer plus d’une journée au bureau par semaine, et 34 pour cent aimeraient être entièrement à distance. Alors que seulement un cinquième des employeurs préfèrent le travail entièrement à distance pour les travailleurs du savoir.

Lorsque Eurostat s’est penché sur la question du travail hybride en Europe, il a constaté que le travail hybride « devrait continuer à croître », mais a averti qu’« il sera essentiel que les décideurs politiques et les partenaires sociaux parviennent à un accord sur les conditions dans lesquelles le travail hybride devrait être possible ». idéalement être réalisé ».

Ainsi, même si le travail à distance et hybride est peut-être là pour rester, il n’existe pas encore de consensus commun sur la manière de gérer la situation, comme le montrent des enquêtes récentes.

En conséquence, les entreprises adoptent des approches individuelles. Pour les géants de la technologie, il pourrait être judicieux d’introduire un mandat RTO, mais pour les PME, il pourrait être plus fructueux d’adopter une approche plus lente, au cas par cas, guidée par la communication avec les employés.

Les employés, quant à eux, savent que s’ils ne sont pas satisfaits de la façon dont leur employeur actuel aborde le travail à distance ou hybride, cela pourrait être pour eux une opportunité de déménager dans un endroit plus adapté à leurs besoins.

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