Andrew et Tristan Tate, accusés d’une série de crimes présumés, notamment la traite des êtres humains et le viol, se rendent en Amérique peu de temps après que l’administration Trump a parlé aux autorités roumaines de leur cas.
Les influenceurs controversés des médias sociaux Andrew et Tristan Tate ont quitté la Roumanie aux États-Unis, ont déclaré à L’Observatoire de l’Europe Roumanie.
Les frères font l’objet d’une enquête depuis plus de deux ans par les autorités roumaines pour des crimes présumés, notamment le viol, la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent. Ils nient toutes les charges.
Le double des citoyens du Royaume-Uni-US a quitté le pays en avion tôt jeudi matin, selon le service spécial du procureur (Diicot).
Les Tates avaient déjà été interdites de quitter le pays pendant la poursuite des enquêtes. Cependant, ces restrictions ont été levées récemment.
Leur avocat a confirmé à L’Observatoire de l’Europe qu’ils se rendaient aux États-Unis pour une visite, car ils sont désormais légalement autorisés à quitter la Roumanie.
La paire doit encore se présenter à la police roumaine une fois par mois.
Andrew, 38 ans, un misogyne autoproclamé, et son frère Tristan, 36 ans, ont été arrêtés en Roumanie en 2022.
L’année suivante, les frères ont été officiellement accusés de la traite des êtres humains et de la formation d’un groupe de crimes organisé.
Les procureurs roumains enquêtent également sur les frères, qui ont des millions de followers sur les réseaux sociaux, sur une affaire distincte.
Les influenceurs ont été libérés d’une assignation à résidence en Roumanie en janvier, mais on leur a dit qu’ils ne pouvaient pas quitter le pays.
Ils sont également recherchés au Royaume-Uni, où la police les accuse de traite des êtres humains et de viol commis entre 2012 et 2015. Les frères nient les accusations.
Les Tates, qui ont tous deux soutenu l’offre présidentielle de Donald Trump l’année dernière, se rendent aux États-Unis peu après la nouvelle administration de Washington avec les autorités roumaines à leur sujet.
Le gouvernement roumain a nié que les États-Unis l’ont fait pression pour agir. L’envoyé spécial de Trump, Richard Grenell, a soulevé le sujet des frères avec le ministre roumain des Affaires étrangères Emil Hurezeanu lors d’une conversation à la Conférence de sécurité de Munich plus tôt ce mois-ci.