An Emirates plane taxis to a gate at Dubai International Airport at Dubai International Airport in Dubai, United Arab Emirates

Jean Delaunay

Les États-Unis infligent une amende de 1,6 million d’euros à Emirates pour des vols passés trop bas au-dessus de l’Irak

Le ministère des Transports a annoncé jeudi avoir infligé une amende de 1,6 million d’euros à la compagnie aérienne du Moyen-Orient Emirates (1,8 million de dollars) pour des vols dans des régions interdites aux compagnies aériennes américaines, tout en autorisant JetBlue Airways à vendre des sièges dans les avions.

L’amende concerne un « nombre important » de vols de décembre 2021 à août 2022 qui ont survolé l’Irak entre les États-Unis et les Émirats arabes unis.

Emirates, basée aux Émirats arabes unis, a été condamnée à une amende en 2020 pour des vols similaires et a accepté de ne pas répéter la même infraction.

JetBlue et Emirates avaient un accord appelé partage de code dans lequel le transporteur basé à New York vendait des sièges sur les vols Emirates comme s’il s’agissait de ses propres avions. Les États-Unis autorisent les compagnies aériennes étrangères à exploiter des vols vendus sous le nom ou le code d’une compagnie aérienne américaine si elles respectent les restrictions de la Federal Aviation Administration.

La FAA avait interdit aux compagnies aériennes américaines de survoler l’Irak à moins de 32 000 pieds pour des raisons de sécurité.

Selon une ordonnance par consentement, Emirates a déclaré que les vols devaient rester au-dessus de 32 000 pieds et ne voleraient plus bas que sur ordre des contrôleurs aériens.

En vertu de l’ordonnance par consentement, 280 000 € (300 000 $) d’amende seront supprimés si Emirates évite de violer les restrictions américaines pendant un an.

Emirates et JetBlue ont mis fin à leur partenariat de partage de code en octobre 2022, quelques mois avant qu’Emirates ne conclue un accord similaire avec United Airlines.

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