Aerial view of Rome, Italy.

Jean Delaunay

Les Émirats arabes unis pour investir des milliards en Italie alors que les pays recherchent des liens plus étroits

Outre l’énergie et la technologie, les EAU devraient également investir massivement dans le secteur de la défense et de la sécurité italienne. L’accord impliquera une production militaire conjointe et le partage d’informations.

Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a révélé que les Émirats arabes unis (EAU) prévoyaient un investissement de 40 milliards de dollars (38,2 milliards d’euros) en Italie.

L’annonce intervient après la toute première visite d’État d’un président des EAU dans le pays, faite par Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan.

L’investissement prévu se concentrera sur une variété de projets – certains liés aux centres de données, à l’intelligence artificielle, aux énergies renouvelables, aux activités sous-marines et aux minéraux de terres rares.

Le Premier ministre italien Meloni a souligné que cet investissement contribuerait grandement à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, ce qui en fait des collaborateurs plus proches.

Projets en Afrique

Cette décision devrait également soutenir le plan Mattei, qui fonctionne sur la stimulation du développement africain, afin de réduire les nombres d’arrivée des migrants en Italie, en particulier via les itinéraires maritimes.

Avec ces projets, Meloni a parlé d’un plan de transport de l’électricité à travers un câble sous-marin de la mer Adriatique – annoncé pour la première fois en janvier.

L’Italie et les Émirats arabes unis sont des partenaires de cette entreprise, avec l’Albanie.

Une déclaration conjointe publiée par les gouvernements italien et des EAU a déclaré: «Dans ce cadre, plus de 40 nouveaux accords ont été signés au total, commençant ainsi la mise en œuvre d’objectifs communs et réaffirmant l’engagement conjoint à améliorer la coopération stratégique à travers des domaines prioritaires tels que: L’économie et l’investissement, la défense, l’énergie – y compris l’énergie nucléaire pacifique, l’énergie durable et la transition énergétique, l’espace et la promotion du patrimoine culturel.  »

Les dirigeants ont également discuté «d’autres secteurs d’intérêt mutuel tels que la connectivité, les infrastructures, l’industrie de haute technologie, l’intelligence artificielle, la technologie de l’eau, les technologies de l’information et de la communication, les PME et les startups, l’agriculture, l’aviation civile, l’éducation, la culture et les soins de santé», selon le la déclaration.

Accent accru sur la défense et la sécurité

Les deux nations ont également convenu d’augmenter leur concentration sur la technologie de défense, en partie par le développement et la recherche, ainsi que sur la modernisation et le maintien de l’équipement militaire.

Les pays prévoient d’échanger une expertise technique, de développer davantage les installations de fabrication et de s’engager dans la production de défense conjointe.

La collaboration se concentrera également sur les efforts de lutte contre le terrorisme et de cybersécurité, ainsi que sur les réponses aux crises humanitaires et aux catastrophes naturelles.

Ces actions devraient contribuer considérablement au développement durable et à la croissance économique numérique.

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