Une douzaine de dirigeants d’Europe et du Canada se trouvaient dans la capitale de l’Ukraine lundi pour montrer leur soutien au troisième anniversaire de l’invasion à grande échelle de la Russie.
Les dirigeants européens, dont le président de la Commission de l’UE, Ursula von Der Leyen, sont arrivés lundi à Kiev, pour montrer leur soutien au troisième anniversaire de l’invasion de la Russie à l’échelle de l’Ukraine.
Ils et plusieurs dirigeants mondiaux, dont le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre espagnol, le président Pedro Sánchez, ont été accueillis à la gare de la capitale ukranienne par le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha et le chef d’état-major du président, Andrii Yermak.
Dans un article sur X, von der Leyen a écrit que l’Europe était à Kiev «parce que l’Ukraine est en Europe».
« Dans ce combat pour la survie, ce n’est pas seulement le destin de l’Ukraine qui est en jeu. C’est le destin de l’Europe », a-t-elle ajouté.
Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne auront un sommet d’urgence le 6 mars sur les prochaines étapes pour l’Ukraine et la sécurité de l’Europe. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a annoncé dimanche qu’il convoquerait le sommet à Bruxelles.
Depuis la dernière rencontre des dirigeants de l’UE le 3 février, l’administration Trump a bouleversé des années de soutien américain à l’Ukraine et des décennies d’engagement à défendre les alliés européens.
Dans une série de développements indésirables pour Kiev, Trump a qualifié Zelenskyy de dictateur et a suggéré que l’Ukraine a suggéré à blâmer d’avoir déclenché la guerre, tout en mettant fin à l’isolement diplomatique de Poutine de Poutine aux États-Unis.
Les responsables américains, comme le secrétaire d’État américain Pete Hegseth, ont indiqué à l’Ukraine que les espoirs de rejoindre l’OTAN et tout retour à ses frontières d’avant 2014 seraient irréalistes.