La France a enregistré près de 400 cas acquis localement de chikungunya cet été, une forte augmentation par rapport à l’année dernière, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires françaises.
Au 8 septembre, il y a eu 382 cas de chikungunya de moustiques infectés mordant des personnes en France continentale, dont 81 de la semaine dernière, en plus de 966 cas importés. Le pays a également signalé 21 cas de dengue acquise localement et 894 cas importés.
C’est une augmentation frappante du nombre de cas de chikungunya des moustiques dans le pays par rapport à l’année dernière, lorsqu’un seul cas a été signalé en France.
Le chikungunya peut provoquer des symptômes pseudo-grippaux, tels que la forte fièvre, les maux de tête, les nausées, les éruptions cutanées et les douleurs musculaires et articulaires. La plupart des gens se rétablissent, bien que 30 à 40% des personnes touchées développent une arthrite chronique.
Les moustiques tigres se propagent de plus en plus à travers l’Europe, car le changement climatique rend les conditions environnementales plus habitables, ce qui augmente le risque que les maladies à transmission des vecteurs se limitent autrefois aux tropiques endémiques à travers le continent.
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