Le Venezuela avertit les citoyens de ne pas voyager à nous «dangereux» et de rentrer chez eux pour la sécurité

Jean Delaunay

Le Venezuela avertit les citoyens de ne pas voyager à nous «dangereux» et de rentrer chez eux pour la sécurité

Caracas a également exhorté les Vénézuéliens vivant aux États-Unis pour revenir, l’appelant un « pays dangereux ».

Le gouvernement vénézuélien a dit à ses citoyens d’éviter de voyager aux États-Unis, tout en exhortant ceux qui vivent là-bas à partir immédiatement.

Dans une alerte de voyage publiée via une vidéo télégramme dimanche, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a exhorté ses compatriotes à « protéger leur vie et ceux de leurs familles et retourner dans leur pays d’origine ».

Il a décrit les États-Unis comme un « pays dangereux où les droits de l’homme n’existent pas pour les immigrants ».

« Il n’y a pas de rêve américain là-bas, seulement des cauchemars. Notre devoir est de dénoncer cette réalité et de demander le respect de nos compatriotes », a déclaré le ministère.

Le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, a affirmé qu’il était dangereux d’être un migrant latino, afro-détention ou vénézuélien aux États-Unis. « La police tire d’abord et pose des questions plus tard », a-t-il déclaré.

Comme preuve de la persécution des migrants américains, Caracas a cité le cas de centaines de migrants qui ont été expulsés vers une prison de sécurité maximale au Salvador plus tôt cette année.

Le Venezuela dit que les déportés vivent « dans des conditions inhumaines » et sont « soumis à une torture psychologique ».

L’avertissement de voyage de Caracas intervient après que le gouvernement américain a publié sa propre alerte mardi dernier, exhortant ses citoyens à ne pas se rendre au Venezuela pour quelque raison que ce soit et à quitter le pays immédiatement en raison du risque élevé de détention arbitraire.

Dans un communiqué, le département d’État américain a déclaré qu’il y avait des « risques graves » de détentions injustes, de crimes violents et de troubles civils dans le pays d’Amérique latine.

Selon la note officielle, le Venezuela est le pays avec le plus grand nombre de citoyens américains injustement détenus.

Les États-Unis n’ont pas d’ambassade ou de consulat au Venezuela, il ne peut donc pas y offrir une assistance consulaire à ses citoyens.

L’année dernière, le leader autoritaire du Venezuela, Nicolás Maduro, a réprimé les manifestations de masse à la suite d’une victoire électorale contestée, avec des experts internationaux accusant son administration d’abus de droits de l’homme généralisés.

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