La cour d’appel italienne a refusé d’approuver l’expulsion rapide de 43 demandeurs d’asile détenus en Albanie dans le cadre d’un accord de migration controversé.
Les migrants, dont les demandes d’asile ont déjà été rejetées, sera désormais ramenée en Italie après la troisième tentative infructueuse du gouvernement dur de Giorgia Meloni pour traiter les migrants en Albanie.
La cour d’appel de Rome a renvoyé l’affaire à la Cour de justice européenne au Luxembourg, qui devrait rendre une décision le 25 février concernant les affaires précédentes.
La série de décisions de justice inférieure a ouvert une fissure entre le gouvernement de Meloni et le système judiciaire italien. Et il n’a fait qu’aggraver avec l’expulsion plus tôt ce mois-ci d’un seigneur de guerre en Libye qui avait été arrêté en Italie pour un mandat de tribunal pénal international alléguant des délits contre les droits de l’homme.
Dans les deux affaires précédentes, les juges ont également refusé d’approuver l’expulsion de groupes de migrants beaucoup plus petits, dans les deux cas, en demandant la clarté de la Cour européenne sur lesquelles les pays étaient sans danger pour le rapatriement des personnes dont les réclamations d’asile sont rejetées.
L’Italie a signé l’année dernière un accord de cinq ans pour traiter jusqu’à 3 000 migrants par mois au-delà des frontières de l’UE dans le cadre du programme de Meloni pour lutter la mer Méditerranée centrale.
Bien que l’accord ait exprimé des préoccupations parmi les militants des droits de l’homme, les partenaires européens ont exprimé leur intérêt pour le projet.
Les 43 migrants faisaient partie de 49 personnes transférées en Albanie sur un navire naval italien mardi. Les médias italiens ont rapporté qu’ils étaient du Bangladesh, de l’Égypte, de la Côte d’Ivoire et de la Gambie.
Les 49 migrants faisaient partie des 3 704 qui sont arrivés en Italie jusqu’au 27 janvier, avec des arrivées plus du double de la même période l’an dernier.