Socialist MEPs Alessandra Moretti (left) and Elisabetta Gualmini (right)

Jean Delaunay

Le procureur belge cherche une dérogation à l’immunité pour deux autres députés socialistes pour les allégations de corruption

Méps Alessandra Moretti et Elisabetta Gualmini se sont émouflés dans le scandale de la corruption qui a secoué le Parlement en 2022

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Le bureau du procureur fédéral belge a demandé mardi que le Parlement européen renonce à l’immunité de deux députés socialistes italiens, Alessandra Moretti et Elisabetta Gualmini, dans le cadre de l’enquête sur la corruption présumée impliquant des responsables qatariens.

Le procureur fédéral et les sources parlementaires ont confirmé la demande de renonciation à l’immunité à L’Observatoire de l’Europe.

Moretti et Gualmini ont été cités dans des documents aux premiers stades de l’enquête sur la corruption présumée qui a émergé le 9 décembre 2022, mais ils n’ont jamais été officiellement étudiés jusqu’à présent.

Le scandale a impliqué plusieurs législateurs et assistants du groupe socialiste et démocrates, dont l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, son partenaire et adjoint parlementaire accrédité Francesco Giorgi, et l’ancienne MEPS Pier Antonio Panzeri, Andrea Cozzolino, Marc Tarabella et Maria Arena, qui a maintenant été remplie avec les membres de l’organisation criminelle.

Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune condamnation.

La demande du procureur fédéral concernant Moretti et Gualmini a été soumise au bureau du Parlement européen et sera présentée lors de la session plénière de mars. Le Comité des affaires juridiques du Parlement sera alors responsable de l’examen de la demande et de la formulation d’une proposition de l’acceptation ou de la rejet. La session plénière du Parlement tiendra ensuite un vote pour prendre une décision finale sur les deux cas.

Moretti et Gualmini n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.

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