L’armée israélienne affirme avoir frappé Beyrouth, ciblant un haut commandant du Hezbollah présumé responsable de la mort de 12 jeunes sur le plateau du Golan.
L’armée israélienne a annoncé avoir frappé Beyrouth, la capitale libanaise, ciblant le commandant des combattants qui aurait causé la mort de 12 enfants et adolescents. Au moins une personne a été tuée, selon l’Agence nationale de presse officielle libanaise.
Selon le média, l’attaque, menée avec un drone qui a lancé trois roquettes, a tué une femme et blessé plusieurs autres personnes, dont certaines grièvement. Les blessés ont été transportés dans les hôpitaux voisins. L’hôpital Bahman, situé près du lieu de l’explosion, a appelé la population à donner son sang.
La frappe aérienne sur Haret Hreik, une banlieue sud de Beyrouth, a endommagé plusieurs bâtiments, mais on ne sait pas immédiatement si un responsable du Hezbollah a été touché.
« L’armée israélienne a mené une frappe ciblée à Beyrouth, contre le commandant responsable du meurtre des enfants à Majdal Shams et du meurtre de nombreux autres civils israéliens », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.
Cette attaque intervient quelques jours après qu’une attaque à la roquette lancée depuis le Liban a tué 12 jeunes. Israël accuse le Hezbollah, qui a nié toute implication dans l’attaque.
L’agence de presse nationale libanaise a déclaré que la frappe israélienne visait la zone autour du Conseil de la Choura du Hezbollah dans le quartier de Haret Hreik à Beyrouth.
La cause de l’explosion n’est pas immédiatement claire, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait précédemment promis une « réponse sévère » à l’attaque du plateau du Golan.
Selon certaines informations, les États-Unis auraient exhorté Israël à éviter de cibler Beyrouth, la capitale libanaise, et les infrastructures civiles afin d’éviter des dommages collatéraux.
Pendant ce temps, les tensions restent élevées en Israël alors que des soldats doivent comparaître mardi devant un tribunal militaire pour ce qu’un avocat de la défense a qualifié d’allégations d’abus sexuels sur un Palestinien dans un centre où Israël a détenu des prisonniers de Gaza pendant la guerre.
De nouveaux corps et de nouveaux dégâts ont été découverts après le retrait des forces israéliennes de certaines parties de Khan Younis, à Gaza. Le ministère de la Santé du territoire a déclaré que plus de 39 300 personnes ont été tuées depuis que l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre a déclenché la guerre.