South Korean former president Moon Jae-in of the Democratic Party is greeted by his supporters during an election campaign in Goyang, South Korea, Thursday, May 4, 2017.

Jean Delaunay

L’ancienne présidente de la Corée de la Corée de la Corée du Sud inculpé pour une prétendue corruption

L’acte d’accusation de Moon l’ajoute à une longue liste de dirigeants sud-coréens qui ont fait face à des procès ou des scandales à la fin de leurs conditions ou après avoir quitté ses fonctions.

L’ancienne présidente sud-coréenne, Moon Jae-in, a été inculpée jeudi pour des accusations de corruption, accusées d’accepter des faveurs illégales grâce à un emploi sans présentation organisé pour son beau-fils pendant son mandat.

Les procureurs affirment que Moon a reçu des pots-de-vin d’une valeur de 217 millions de won (133 239 €) du fondateur de Thai Eastar Jet, Lee Sang-jik, qui aurait fourni des salaires, un logement et d’autres soutiens financiers à l’ancien gendre de Moon entre 2018 et 2020.

Lee, un ancien associé de campagne de Moon, a également été inculpé pour corruption et violation de confiance.

Le gendre aurait été embauché dans la compagnie aérienne basée en Thaïlande de Lee dans un rôle de niveau administrateur malgré aucune expérience de l’aviation et ne lui a exercé que des tâches mineures tout en prétendant travailler à distance de Corée du Sud.

Lee a ensuite été nommé pour diriger une agence financée par l’État et nommé pour le Parlement par le parti de Moon, bien que les procureurs disent qu’ils n’ont trouvé aucune preuve directe que Moon a facilité ces rôles.

L’acte d’accusation est avant l’élection présidentielle du 3 juin de la Corée du Sud, à la suite de l’évitation du président conservateur Yoon Suk Yeol, qui fait maintenant face à un procès pour tenter d’imposer la loi martiale.

Les alliés de Moon dans le Parti démocrate ont dénoncé les accusations comme motivées politiquement, accusant les procureurs fidèles à Yoon d’avoir tenté de discréditer l’ancien chef libéral avant les élections.

Malgré l’acte d’accusation, le candidat libéral Lee Jae-Myung reste le favori d’une race fracturée, bien qu’il soit également jugé pour des allégations de corruption distinctes.

Deux hommes posent avec une image du leader nord-coréen Kim Jong Un, à gauche, et le président sud-coréen Moon Jae-In a exposé dans un parc près de la maison bleue présidentielle à Séoul, Sout
Deux hommes posent avec une image du leader nord-coréen Kim Jong Un, à gauche, et le président sud-coréen Moon Jae-In a exposé dans un parc près de la maison bleue présidentielle à Séoul, Sout

Moon a été président de la Corée du Sud de 2017 à 2022. Il est surtout connu pour sa poussée pour se réconcilier avec la Corée du Nord rivale alors qu’il a rencontré à trois reprises Kim Jong UN, le leader nord-coréen et a facilité le début de la diplomatie nucléaire à enjeux élevés entre Kim et le président américain Donald Trump.

Les partisans de Moon l’ont attribué à l’obtention d’une coopération désormais attachée avec la Corée du Nord et d’éviter les affrontements armés majeurs, mais les opposants disent qu’il était un sympathisant naïf de la Corée du Nord qui a fini par aider le Nord à acheter du temps pour faire avancer son programme nucléaire face aux sanctions internationales et à la pression.

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