Londres a étendu sa zone de taxation des émissions pour couvrir l’ensemble de la ville, ciblant les véhicules qui ne répondent pas aux normes avec une redevance journalière.
La capitale britannique a élargi mardi la « zone à très faibles émissions » introduite en 2019 dans les quartiers centraux pour lutter contre la pollution de l’air. Les véhicules qui ne respectent pas les exigences en matière d’émissions doivent payer 12,50 £ (14,51 €) pour entrer dans la zone.
Les partisans affirment que l’expansion pourrait aider à lutter contre la pollution de l’air et conduire à la protection de l’environnement.
Mais d’autres personnes vivant dans des zones où les transports publics sont limités expriment une forte opposition, estimant que les tarifs sont trop élevés. Les protestations se propagent dans diverses régions.
Les citoyens britanniques ont été frappés par une hausse du coût de la vie en raison d’un taux d’inflation plus élevé que celui des pays de la zone euro et des États-Unis.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré que la décision d’étendre la zone n’était pas facile, mais qu’elle était nécessaire pour réduire la pollution de l’air, protéger la santé des citoyens et s’attaquer au problème imminent du changement climatique.