Operation Bullet -Europol Video-

Jean Delaunay

La stratégie basée sur les données entraîne 300 arrestations en fonctionnement Bulut, dit Europol

L’opération Bulut, coordonnée par Europol, a entraîné près de 300 arrestations à travers l’Europe et a utilisé beaucoup de plateformes cryptées pour suivre les communications des criminels.

Les autorités ont démantelé quatre grands réseaux criminels responsables de l’alimentation du flux de drogues dans l’Union européenne et la Turquie, arrêtant plus de 230 personnes dans une piqûre connue sous le nom d’opération Bulut.

Mercredi, les trois dernières arrestations ont été effectuées aux Pays-Bas et en Allemagne, mettant la fin de l’opération trans-européenne.

Europol a déclaré que l’enquête avait eu lieu dans plusieurs juridictions et impliquait les autorités en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.

Ce qui distingue cette opération, c’est la mesure dans laquelle les agents de l’application des lois ont utilisé le suivi numérique dans des plateformes numériques chiffrées pour retrouver et arrêter les passeurs de drogues suspectées.

Dans une interview avec L’Observatoire de l’Europe, Andy Kraag, le chef du Centre européen et criminel organisé d’Europol, a expliqué davantage l’opération.

Andy Kraag: ** C’est un excellent exemple de stratégie pour lutter contre ces organisations criminelles. Cette stratégie, comme nous l’appelons, est une stratégie de réseau basée sur les données. Avec ces plateformes, par exemple, nous collectons de grands ensembles de données.

Nous effectuons une analyse afin que nous puissions identifier, nous pouvons localiser et cibler les bons criminels. Ceci est un excellent exemple. Cela envoie un message fort aux groupes de crimes organisés que même les réseaux les plus résilients peuvent être démantelés, en particulier lorsque nous, en tant qu’application de la loi, nous unissons leurs forces.

Kraag: ** Operation Bullet a été construite sur les chiffrement, donc sur les messages du ciel et de l’anom. Et Anom est une plate-forme différente. Anom était la plate-forme dirigée par les forces de l’ordre, par les Australiens et par les policiers.

Et ils l’ont vu. Et dans cette plate-forme, ces criminels ont également parlé d’activités criminelles. Donc, instantanément, nous pourrions l’utiliser comme preuve.

Grâce à Anom, les forces de l’ordre elles-mêmes ont consacrée une plate-forme elles-mêmes et les criminels choisissent de communiquer dessus.

Andy Kraag, chef d'Europol de l'unité du crime organisé grave
Andy Kraag, chef d’Europol de l’unité du crime organisé grave

Kraag: ** Ces messages (des criminels) nous ont donné le principal avantage pour effectuer cette opération. Même si les messages avaient quatre ans, il faut un certain temps pour développer les cas.

Parfois, nous disons également dans l’application des lois, que cette mine d’or d’informations que nous avons décryptée est comme le cadeau qui continue de donner. Nous développons constamment une intelligence exploitable, ce qui conduit à des enquêtes en cours.

KRAAG: ** Le partage d’informations entre les agences européennes d’application de la loi s’est améliorée, mais maintenant nous sommes également en mesure de partager également. La France a autorisé le partage (de son intelligence) avec la Turquie.

Nous savons qu’il y a les forces de l’ordre et qu’il n’y a qu’une seule chose nécessaire: partager des informations, coopérer et pouvoir relier les points.

Et spécifiquement pour Europol, quel est notre rôle? C’est essentiellement ce que nous faisons. Nous sommes la colle qui rassemble tout.

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