La Russie veut… la Russie a un veto sur les garanties de sécurité occidentales pour l'Ukraine

Martin Goujon

La Russie veut… la Russie a un veto sur les garanties de sécurité occidentales pour l’Ukraine

Moscou ne se déplace pas sur ce qu’il considère comme des garanties de sécurité acceptables pour l’Ukraine, a déclaré mercredi un haut responsable du Kremlin.

Les commentaires du ministre des Affaires étrangères de Moscou, Sergey Lavrov, ont sape-espère que des progrès ont été réalisés pour mettre fin à la guerre de l’Ukraine depuis que le président russe Vladimir Poutine a rencontré le président américain Donald Trump vendredi en Alaska.

Les remarques de Lavrov indiquent en outre que le Kremlin n’a pas adapté sur ses positions maximalistes sur l’Ukraine: qu’elle devient un état de croupe neutre; réduit considérablement ses militaires; et abandonne ses aspirations d’adhésion à l’OTAN après la fin de la Russie.

« Moscou ne sera pas d’accord avec les garanties de sécurité collective négociées sans la Russie… La Russie acceptera si les garanties de sécurité à l’Ukraine sont fournies sur une base égale à la participation de pays comme la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France », a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse, après avoir rencontré le ministre jordanien des Affaires étrangères.

Pékin et Moscou ayant leur mot à dire sur la façon dont les garanties de sécurité pour l’Ukraine fonctionneraient est un non-starter pour les alliés occidentaux, alors même qu’ils tentent de bricoler un plan pour protéger l’Ukraine après que tout cessez-le-feu ou accord de paix soit entré en vigueur.

Dans un autre exemple de la récalcitrance du Kremlin sur la prise de mesures pour mettre fin à son invasion à grande échelle qui a commencé en février 2022, une réunion évoquée entre Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy reste une perspective éloignée, selon les commentaires que Lavrov a été réalisés plus tôt cette semaine.

Mercredi, Lavrov est revenu à un concept proposé lors des pourparlers de paix d’Istanbul en avril 2022 qui impliquaient une coalition de type OTAN de nations garantes fournissant des garanties de sécurité à l’Ukraine. Cette idée s’est effondrée du côté ouest parce que Moscou exigeait une clause unanime qui devait être éclairée par tous les pays, y compris la Russie, avant que les garanties ne puissent être déclenchées.

« Je suis convaincu qu’en Occident – d’abord et avant tout aux États-Unis – ils comprennent parfaitement que discuter de la question de la sécurité sans la Fédération de Russie est une utopie, une voie vers nulle part », a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse.

Le meilleur diplomate de Poutine a également frappé le meilleur diplomate de l’UE Kaja Kallas, un ardent Russie Hawk, dont il a dit les déclarations «une dégradation des méthodes de politique étrangère».

Trump, qui a vanté des réunions récentes avec Poutine puis Zelenskyy et les dirigeants européens comme un succès, a déclaré à Zelenskyy et aux dirigeants européens lors de leur réunion de lundi que l’Ukraine aurait des protections de l’OTAN «comme de type 5», mais a omis de spécificiaires – tout en promettant plus tard qu’aucune botte américaine ne sera sur le terrain en Ukraine.

Les dirigeants européens ne croient pas que Poutine est sincère à propos d’un accord de paix – et les déclarations de Lavrov fournissent un ballast à cette théorie.

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