Cette décision marque la fin de la privatisation des prêteurs grecs après les plans de sauvetage liés à la crise de la dette.
La Grèce se prépare à vendre une participation de 10 % dans la Banque nationale de Grèce, ce qui marque la fin d’un processus de privatisation suite aux plans de sauvetage de l’État il y a plus de dix ans.
La fourchette de prix a été fixée entre 7,30 et 7,95 euros, a annoncé lundi le fonds de sauvetage des banques grecques HFSF (Fonds hellénique de stabilité financière).
La Grèce pourrait donc gagner jusqu’à 727,2 millions d’euros grâce à cette vente, la clôture des livres étant attendue le 2 octobre.
Bien que la vente marque une pause dans les retraits de l’État auprès des prêteurs, le gouvernement conservera une participation de 8,4 % dans la Banque nationale de Grèce.
Cela fait suite à de nombreuses sorties au cours de l’année écoulée, symboliques de la reprise de la Grèce après la crise de la dette de 2009.
L’État s’est entièrement retiré d’Eurobank, d’Alpha Bank et du Pirée.
Plus tôt cette année, la BCE a autorisé les banques grecques à verser un dividende annuel à leurs actionnaires pour la première fois depuis 2008.
L’économie grecque devrait croître de 2,3 % en 2025, selon la Commission européenne, soit un taux supérieur à la moyenne de la zone euro.