PARIS – Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a promis une «réponse progressive» après que l’Algérie a refusé la demande de Paris de réadmettre des ressortissants algériens de la France que les autorités locales ont jugé une menace et cherchent à expulser.
La menace de Retailleau intervient après que le gouvernement français la semaine dernière a envoyé une liste à Alger des ressortissants algériens qu’il cherche à expulser après une attaque de couteau mortelle qui aurait été effectuée par un citoyen algérien. Le suspect aurait été expulsé 14 fois mais est resté en France en raison du refus de l’Algérie d’autoriser la rentrée.
La semaine dernière, le Premier ministre français François a averti la semaine dernière que si l’Algérie, qui gagnait l’indépendance en 1962 après une guerre brutale et plus d’un siècle d’occupation française, a refusé de ramener les individus, la France envisagerait de se retirer d’un accord de 1968 qui facilite l’immigration algérienne en France. Selon le quotidien français Le Parisien, la liste comprend environ 60 Algériens.
Le ministère de l’Affaire des Affaires étrangères de l’Algérie a répondu lundi par une déclaration accusant la France d’avoir agi en violation des accords diplomatiques actuels entre les deux pays. Le ministère a déclaré qu’il ignorerait ainsi efficacement la demande de Paris.
Alors que les relations franco-algériennes sont tendues depuis des mois, le navire diplomatique actuel est considéré comme un test de la capacité du gouvernement à agir sur l’immigration. Seulement environ 10% des ordonnances d’expulsion émises par les autorités françaises entraînent des départs réels, car ils sont souvent retenus en raison de tensions diplomatiques avec divers pays d’accueil.
Conservateur dur, Retailleau a fait le problème de l’expulsion central à la fois en tant que ministre de l’Intérieur et dans sa tentative de diriger Les Républicains, qui est un partenaire junior dans la coalition actuelle du centre-droit. Retailleau a averti sa participation à la coalition dépend de sa capacité à agir. « Si on me demandait d’abandonner ce problème majeur pour la sécurité du peuple français, je refuserais bien sûr », a-t-il déclaré au Parisien ce week-end, soulevant des questions sur une éventuelle démission.
Le président français Emmanuel Macron plus tôt ce mois-ci a averti ses ministres de réduire la rhétorique dans ce qui semblait être une réprimande de Retailleau et de Bayrou.
Les alliés de Retailleau insistent sur le fait que le plan pour une «réponse progressive» est soutenu par Macron et Bayrou.
« À ce sujet, il est en accord avec le président et le Premier ministre », a déclaré à L’Observatoire de l’Europe un élu, un élu, un élu, qui a obtenu un anonymat pour parler avec franchise.
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