L’annonce survient des mois après qu’une coalition rebelle a évincé le président syrien de longue date Bashar al-Assad, qui avait maintenu des liens étroits avec la Corée du Nord.
La Corée du Sud a officiellement établi des relations diplomatiques avec le nouveau gouvernement dirigé par les islamistes de la Syrie, des mois après qu’une coalition rebelle ait évincé le président Bashar al-Assad, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères de Séoul.
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Tae-Yul a visité Damas jeudi pour signer une déclaration conjointe avec son homologue syrien, Asaad al-Shaibani, marquant la formalisation des liens bilatéraux.
Dans un communiqué, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que l’accord ouvre la voie à une coopération précédemment limitée par les «liens étroits de la Syrie avec la Corée du Nord».
Al-Assad, qui avait longtemps entretenu des relations étroites avec la Corée du Nord, a été renversée en décembre par une offensive rebelle d’éclairage.
Au cours des dernières discussions, Cho a exprimé la volonté de la Corée du Sud de soutenir la reconstruction post-conflit de la Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile. Il a indiqué que le processus de reconstruction pourrait éventuellement impliquer les entreprises sud-coréennes et l’aide humanitaire.
Al-Shaibani aurait accueilli l’offre et aurait exprimé l’espoir que Selon le ministère sud-coréen.
Avec cette décision, la Corée du Sud entretient désormais des relations diplomatiques avec 191 États membres de l’ONU, ne laissant que la Corée du Nord dans le froid.
Lorsque Séoul a établi des relations diplomatiques avec Cuba l’année dernière, le gouvernement sud-coréen l’a décrit comme un «coup politique et psychologique» au nord, dont les relations diplomatiques reposent toujours fortement sur les anciens alliés de la guerre froide.
Les médias d’État nord-coréens n’ont pas commenté les liens nouvellement établis du Sud avec la Syrie.
Les relations entre Séoul et Pyongyang sont à son bas, avec le leader nord-coréen Kim Jong-un poursuivant son programme d’armes nucléaires tout en approfondissant les liens militaires avec la Russie, y compris en fournissant des armes et du personnel pour une utilisation dans la guerre en Ukraine.