Extreme weather and climate-driven catastrophes are expected to continue in 2024.

Milos Schmidt

El Niño, mauvaises récoltes et conditions météorologiques plus extrêmes : les prévisions et recommandations de l’ONU pour 2024

Les Nations Unies publient un rapport économique annuel et la crise climatique occupe une place importante dans l’édition de cette année.

Les Nations Unies ont publié leurs prévisions pour 2024, affirmant qu’il y aura une augmentation des catastrophes climatiques, des prix alimentaires élevés et des conditions météorologiques plus extrêmes.

Le rapport annuel phare examine l’évolution probable des économies mondiales cette année. Le rapport de cette année montre comment la crise climatique, comme l’appelle le rapport, exacerbe des perspectives économiques déjà sombres.

« La crise climatique en cours et les événements météorologiques extrêmes porteront atteinte à la production agricole et au tourisme, tandis que l’instabilité géopolitique continuera d’avoir un impact négatif sur plusieurs sous-régions… en particulier le Sahel et l’Afrique du Nord », indique le rapport Situation et perspectives de l’économie mondiale 2024.

Dans son avant-propos du rapport, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, connu pour être un fervent défenseur de l’action climatique, déclare que « les investissements dans l’action climatique et le développement durable sont terriblement insuffisants. La faim et la pauvreté sont en augmentation. les divisions entre les pays et les économies empêchent une réponse efficace. »

El Niño en 2024 : l’ONU prédit sécheresse, tempêtes et ouragans

Tout au long des années 2022 et 2023, la hausse des prix alimentaires a eu un impact sur la qualité de vie des populations du monde entier. L’ONU affirme que ces prix élevés persisteront en Afrique, en Asie du Sud et en Asie occidentale.

La production alimentaire dépend bien entendu de conditions météorologiques favorables et El Niño pourrait y causer des problèmes. El Niño est un réchauffement de la surface des océans dans le centre et l’est de l’océan tropical tropical qui peut perturber les conditions météorologiques normales à l’échelle mondiale.

En 2024, l’ONU prédit qu’El Niño « affectera les régimes de précipitations dans de nombreux pays asiatiques, provoquant des sécheresses ou des inondations extrêmes et ayant par conséquent un impact sur la production agricole (PAM, 2023). Ces chocs devraient être d’une gravité disproportionnée dans les pays où l’agriculture représente la majeure partie de la production agricole. la plus grande part du PIB. »

La pluie suit souvent la sécheresse et l’ONU affirme que la sécheresse est plus probable en Amérique centrale, en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est, en Afrique australe et au Sahel.

Des tempêtes et des ouragans pourraient survenir dans le Pacifique central et des pluies pourraient affecter la côte équatoriale de l’Amérique du Sud.

Il faut plus d’argent pour lutter contre le changement climatique

Le rapport indique que « l’augmentation massive du financement climatique » est une « priorité essentielle ».

Ils affirment que le financement actuel « reste bien en deçà du niveau d’investissement vert requis pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, comme le prévoit l’Accord de Paris en 2015 ».

Les auteurs ont chiffré ce qui est nécessaire, même s’il s’agit d’estimations, affirmant qu’il faudra 150 000 milliards de dollars (137 000 milliards d’euros) d’ici 2050 pour passer aux énergies propres.

Selon eux, 5 300 milliards de dollars (4 800 milliards d’euros) sont nécessaires chaque année « pour transformer le seul secteur énergétique mondial ».

Il est essentiel d’indemniser les pays les plus vulnérables

Le Fonds pour les pertes et dommages est évoqué depuis la COP26 en 2021. En bref, il s’agit d’une cagnotte destinée à aider les pays les plus touchés par le changement climatique à s’adapter.

Il a été officiellement adopté lors de la COP28, qui s’est tenue à Dubaï en décembre dernier, et l’ONU le considère comme étant « essentiel pour aider les pays vulnérables à faire face aux impacts des catastrophes climatiques ».

Il recommande de réduire les subventions aux combustibles fossiles, de renforcer le rôle des banques multilatérales de développement dans le financement climatique et de promouvoir le transfert de technologie comme

« vital pour renforcer l’action climatique dans le monde entier. »

Les pays les plus pauvres sont les plus touchés et les moins équipés pour gérer le changement climatique

Les pays en développement subissent les pires impacts du changement climatique, et ses effets s’accélèrent le plus rapidement.

Mais ces pays sont également coincés parce qu’ils sont souvent tellement endettés qu’il leur reste peu de moyens pour s’adapter au changement climatique.

Comme le dit le rapport : « De nombreux pays en développement manquent de ressources, de technologies et de capacités pour réduire leurs émissions et s’adapter aux impacts du changement climatique. »

Le rapport indique clairement qu’une « coopération internationale efficace pour le développement » est nécessaire. Sans cela : « les pays en développement (en particulier ceux qui sont les plus pauvres et les plus vulnérables) ne seront pas en mesure de se protéger de la catastrophe climatique qui se prépare ».

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