Dix défendeurs ont été reconnus coupables d'un feu mortel près d'Athènes en 2018

Jean Delaunay

Dix défendeurs ont été reconnus coupables d’un feu mortel près d’Athènes en 2018

Un autre tribunal a précédemment condamné six auprès des 21 accusés sur l’incendie Mati qui a tué plus de 100 personnes.

Un tribunal grec a reconnu 10 personnes coupables de négligence sur un incendie dévastateur qui a tué plus de 100 personnes près d’Athènes en 2018.

Au total, 21 accusés ont été accusés dans le cadre de l’incendie mortel qui a frappé la ville de Mati, au nord-est de la capitale Athènes, après avoir commencé dans le jardin d’un résident.

La Cour d’appel d’Athènes a statué mardi que huit anciens anciens responsables des pompiers, un ancien secrétaire général de la protection civile et l’homme responsable du déclenchement de l’incendie ont été coupables d’accusations, notamment d’homicide involontaire coupable par négligence.

Seuls six de ces défendeurs ont été reconnus coupables dans une décision antérieure. Ils ont fait appel de la décision précédente, qui a prononcé des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans, des sanctions qui ont ensuite été commuées en amendes.

Comme dans le cas précédent, Konstantinos Angelopoulos, le résident dans la cour de laquelle l’incendie a commencé, a été reconnu unanimement coupable d’incendie criminel mardi.

Les personnes acquittées cette semaine par la cour d’appel comprenaient Rena Dourou, l’ancienne gouverneur régional de l’Attique, et Elias Psinakis, le maire d’alors de la ville de Marathon.

La cour d’appel entendra ensuite l’atténuation des plaidoyers de la défense, avec des peines qui devraient être annoncées mercredi.

Les médias grecs ont rapporté que les membres de la famille des victimes avaient exprimé leur déception face au verdict.

Dès le début mardi, les proches des victimes se sont rassemblés devant la Cour d’appel, créant des ballons noirs à l’extérieur du bâtiment.

L’association des victimes de Mati a également placé 120 roses blanches dans la salle d’audience.

La décision de la Cour d’appel met fin à l’évaluation pénale de la tragédie. Pendant 11 mois, 21 accusés ont été jugés pour des centaines de décès et de blessures causés par l’incendie à l’été 2018.

Laisser un commentaire

seize − sept =