Après avoir perdu face au Rassemblement national d’extrême droite aux élections européennes, le président français Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale et a convoqué des élections législatives anticipées.
Après la défaite de son parti Renaissance aux élections européennes, le président français Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale et annoncé des élections législatives anticipées.
Les Français devraient désormais retourner aux urnes le 30 juin et le 7 juillet.
Macron, qui avait appelé à bloquer l’extrême droite, s’est senti obligé d’agir de manière décisive à la lumière des résultats des élections.
« Cela permet à Macron d’éviter, ou en tout cas d’essayer d’éviter, trois années de faiblesse mais aussi d’instabilité et d’incertitude politique », estime Éric Maurice, analyste au Centre d’études politiques européennes.
« Comme il l’a dit hier, nous avons besoin d’un choix clair, peut-être que ce choix clair sera contraire à ses intérêts politiques ou sera une majorité d’extrême droite en France. Tout reste possible, ce qui serait évidemment un problème pour la France mais aussi pour l’Union européenne. » il ajoute.
Les élections européennes ont eu des conséquences immédiates sur la scène politique nationale en France. L’accent mis sur les questions nationales et l’attention intense accordée au président pendant la campagne ont contribué à cette situation. Selon les analystes, ce scénario n’est ni rare ni propre à la France.
Emmanuel Macron risque de perdre sa capacité à influencer l’agenda européen si sa position politique en France diminue.
Le nouveau calendrier électoral français ne devrait pas perturber les nominations aux postes des institutions européennes.
Une réunion du Conseil européen est prévue fin juin et la nomination du président de la Commission européenne aura lieu en juillet.
