Naftogaz offices in Ukraine

Jean Delaunay

Court français Green Lights Ukrainian Gas Firm d’une demande d’indemnisation contre la Russie

La compagnie d’essence d’État d’Ukraine est une étape importante dans sa campagne visant à appliquer une décision d’indemnisation sur les actifs saisis en Crimée.

La société ukrainienne Naftogaz a déclaré qu’il avait été donné au feu vert pour poursuivre une indemnisation de 5 milliards de dollars de l’État russe devant les tribunaux français après qu’un tribunal civil parisien ait reconnu la décision d’un tribunal d’arbitrage datant de 2023.

La réclamation, déposée auprès de la Cour d’arbitrage permanente à La Haye, concerne une réclamation contre la Fédération de Russie pour indemnisation suite à l’annexation de la péninsule de Crimée en 2014, plutôt que la guerre sous-détenue actuelle que le Kremlin se déroule sur son voisin.

« Cette ordonnance du tribunal français reconnaissant et accordant une autorisation pour faire respecter le prix final permet à Naftogaz d’aller de l’avant avec une procédure d’application sur le territoire français », a déclaré Roman Chumak, PDG du groupe Naftogaz.

« Notre équipe poursuit chaque avenue légale disponible pour faire respecter la sentence et s’assurer que la Russie est tenue responsable de ses actions illégales », a ajouté Roman Chumak.

Naftogaz, qui accuse Moscou de saisir des infrastructures de pipeline et de offshore dans ce que Kiev et l’UE considèrent comme un territoire occupé, a déclaré dans un communiqué que l’action en justice française faisait partie d’un effort « pour appliquer la sentence dans les pays où la Russie détient des actifs ».

Les nouvelles de Paris surviennent un jour après qu’un tribunal de Saint-Pétersbourg a augmenté un prix contre Naftogaz à 1,3 milliard de dollars dans une affaire lancée par le Gazprom de la Russie sur la limitation de l’entreprise d’énergie du transport en gaz à travers le territoire ukrainien, selon les médias citant l’agence de presse russe Interfax.

Le transit au gaz dans l’UE via l’Ukraine a pris fin cette année lorsque les accords de transit existants ont expiré, bien que les importations se poursuivent via le pipeline Turkstream à travers les Baltes et en Hongrie et en Autriche.

La Commission européenne devrait présenter le 6 mai un plan d’action pour sevrer l’Europe de toutes les importations de combustibles fossiles russes, mais Budapest a déjà exclu de soutenir toute sanction au gaz, ce qui nécessiterait l’accord unanime des 27 membres de l’UE.

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