Les défendeurs avaient prévu d’utiliser des bombes pour provoquer des pannes nationales et kidnapper l’ancien ministre de la Santé Karl Lauterbach, ont déclaré les procureurs.
Un tribunal allemand a emprisonné cinq personnes pour complot pour renverser le gouvernement du pays lors d’un coup d’État d’extrême droite.
Les défendeurs prévoyaient également d’enlever un ancien ministre allemand de la Santé.
Les accusés ont été reconnus coupables de fondation ou de membre d’une organisation terroriste appelée « Vereinte Patrioten » (United Patriots) et de préparer des actes de trahison contre le gouvernement allemand impliquant des explosifs et des attaques contre le réseau électrique du pays.
Jeudi, le tribunal régional supérieur de Koblenz a condamné les chefs de file – quatre hommes âgés de 46 à 58 ans – à des peines de prison allant de cinq ans et neuf mois à huit ans.
Le cinquième accusé – une femme de 77 ans – a reçu une peine de prison de deux ans et dix mois.
Leurs noms n’ont pas été publiés pour des raisons de confidentialité.
Les phrases marquent la fin d’un procès qui a commencé en mai 2023.
Les procureurs fédéraux ont déclaré au cours du procès que les défendeurs avaient des liens avec le mouvement du Reichsbürger (Reich Citizens) qui rejette la légitimité de la constitution allemande d’après-guerre.
Les procureurs ont déclaré que le groupe prévoyait de créer « des conditions similaires à la guerre civile » en utilisant des bombes pour provoquer des pannes de pannes nationales et en kidnappant l’ancien ministre de la Santé Karl Lauterbach, qui était un défenseur des mesures strictes du coronavirus pendant la pandémie Covid-19.
Il n’y avait aucune indication que les défendeurs étaient en fait sur le point de lancer un coup d’État, mais les procureurs ont déclaré que l’achat d’armes et d’argent par le groupe a montré qu’il s’agissait de « criminels dangereux qui voulaient mettre en œuvre leurs plans ».
Dans un cas distinct, 25 personnes ont été arrêtées en décembre 2022 pour avoir prévu de renverser le gouvernement dans le cadre d’une organisation terroriste domestique. Parmi les comploteurs figurait un membre de l’alternative d’extrême droite pour le parti allemand (AFD).
Berlin a mis en garde pendant des années la menace croissante posée par les extrémistes d’extrême droite et a réprimé à plusieurs reprises de tels groupes.