PARIS – La France s’est classée haut de gamme alors qu’elle se prépare à rassembler les dirigeants mondiaux sur l’intelligence artificielle lors du sommet de l’action de l’IA à Paris le 10 au 11 février.
Selon des dizaines de documents obtenus par L’Observatoire de l’Europe ces dernières semaines, Paris demandera aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile lors du troisième sommet mondial sur l’IA pour s’inscrire à une série d’engagements sur la gouvernance de l’IA, la place de la technologie sur le lieu de travail, comment à Utilisez-le pour le bien commun, l’innovation et la culture et la confiance.
Certains pourraient s’avérer plus difficiles à atterrir que d’autres. Voici ce que vous devez savoir:
Selon un projet de déclaration diplomatique, obtenue par L’Observatoire de l’Europe, la France souhaite faire appel aux gouvernements pour promouvoir l’IA qui est « inclusif et durable pour les gens et la planète ».
Mais l’esprit de ce document, préparé par le ministère des Affaires étrangères, peut avoir du mal à trouver un soutien ailleurs en tant que nouvelle administration du président Donald Trump aux États-Unis, où les responsables ont fait l’objet de politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) et ont renversé les promesses de climats. Trump a déjà augmenté les enjeux d’une course mondiale sur l’IA avec un investissement de 500 milliards de dollars dans l’infrastructure d’IA et des règles déchirées convenues en 2023 qui ont établi des bordures sur les développeurs d’IA.
Cela jette un doute sur une signature américaine potentielle au bas de la déclaration diplomatique – et, par conséquent, sur l’influence internationale du texte.
La France a également l’intention de raviver le partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (GPIA). Lancé par la France et le Canada et soutenu par l’OCDE, cette organisation vise à encourager le développement « responsable » de l’IA. Selon deux personnes impliquées dans les discussions, le partenariat espère s’inscrire environ dix pays supplémentaires au sommet.
L’un des projets les plus urgents de la France est un appel aux sociétés de l’IA pour annoncer des investissements en France au sommet.
Le président français Emmanuel Macron devrait accueillir une réunion du 10 février avec le centre de données Giants du palais d’Elysée, a appris L’Observatoire de l’Europe. Les invités incluent Microsoft et Google, Cloud Platform Fluidstack, les spécialistes du centre de données Equinix, Digital Realty et Telehouse et Cloud Evroc de mise à l’échelle. L’investisseur MGX et Bank JP Morgan seront également présents, tout comme les piliers énergétiques EDF et RTE.
Ces derniers jours, le sommet a furtivement pivoté pour se concentrer sur la compétitivité française et européenne, Paris insistant sur le fait que la Commission européenne exposait ses plans lors de l’événement.
Sur le plan environnemental, la France prévoit de créer une « coalition pour l’intelligence artificielle durable » « composée de gouvernements et d’entreprises, selon une présentation du groupe de travail » Culture and Innovation « , également obtenu par L’Observatoire de l’Europe. Plusieurs entreprises ont déjà apporté leur soutien à cette initiative, notamment IBM, Salesforce, Hugging Face, Eviden et Nvidia.
La forme de cette organisation n’est pas encore claire: elle ne sera pas « une nouvelle coalition internationale », mais « une communauté de parties prenantes engagées à partager la science, les solutions et les normes qui doivent guider le développement et le déploiement de l’intelligence artificielle conformément aux objectifs climatiques , « Selon la feuille de route.
La France prend plus de risques avec un texte, également obtenu par L’Observatoire de l’Europe, qui appelle les géants mondiaux de l’IA et de la technologie à s’engager à inclure les représentants des travailleurs dans des discussions sur l’intégration de l’IA sur le lieu de travail.
Selon deux responsables du secteur privé qui ont parlé à L’Observatoire de l’Europe, c’est un point de préoccupation pour certaines entreprises à un moment où certains, comme Meta, commencent à parler de remplacer certains postes de développeur par l’IA.
Pour soutenir ses ambitions en intelligence artificielle, la France prévoit également une nouvelle fondation d’IA pour promouvoir une approche open source de la technologie. Les organisateurs du Summit espèrent lui fournir 500 millions d’euros d’investissement cette année et 2,5 milliards d’euros au fil du temps, venant à parts égales de fonds publics et privés.
Selon une présentation obtenue par L’Observatoire de l’Europe, la fondation aura une structure de gouvernance permanente avec un conseil, un conseil d’administration pour définir ses principales orientations et un « petit secrétariat » pour gérer les affaires quotidiennes.
Étant donné la sensibilité des problèmes politiques en jeu, les organisateurs du sommet espèrent parvenir à un consensus avec la Chine et les États-Unis sur l’une des questions clés de la réglementation numérique: la protection de l’enfance.
Sous l’égide du Paris Peace Forum, les sociétés de l’IA ont été invitées au consulat français de San Francisco à lancer une nouvelle coalition, cette fois dédiée à « l’IA qui profite au développement de l’enfant ». Un projet de « appel à l’action » également obtenu par L’Observatoire de l’Europe, est actuellement en cours de finalisation et devrait rassembler un groupe de base de 15 à 20 joueurs, selon une personne proche de l’organisation. Ces sociétés devront s’assurer que leurs produits respectent les droits et le bien-être des mineurs.
Le secteur culturel, qui s’est plaint d’être marginalisé dans les préparatifs du sommet, obtient un signe de tête avec une charte sur le droit d’auteur.
Le texte du droit d’auteur est limité à la portée à ce stade et signé par des dizaines d’organisations internationales et européennes représentant les titulaires de droits … mais aucune entreprise d’IA, qui n’a pas été réticent à fournir des garanties sur le droit d’auteur.
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