Après les négociations tendues, un comité parlementaire conjoint a convenu d’une version finale du plan budgétaire de longue date 2025.
Les législateurs français ont conclu un accord de compromis à Paris vendredi sur le plan budgétaire de l’État attentif de cette année.
Le panel de sept députés et sept sénateurs a été composé principalement des partisans du Premier ministre français François Bayrou et n’a pas considéré les votes des représentants de la gauche et du parti national d’extrême droite.
Cependant, les représentants du Parti socialiste ont affirmé avoir réussi à remporter des «victoires» dans les négociations, notamment la promesse de ne pas hacher 4 000 emplois dans l’enseignement public et des ressources supplémentaires pour les hôpitaux publics.
« Le budget n’est pas le nôtre, donc le seul rôle que nous pouvions jouer, comme nous le faisons depuis des mois, est d’avoir épargné au peuple français une certaine souffrance », a déclaré le président des socialistes de l’Assemblée nationale, Boris Vallaud , à un groupe de journalistes.
Mais ces «victoires» seront-elles suffisantes pour que le parti central-gauche s’abstienne de voter contre le gouvernement de Bayrou la semaine prochaine?
Vote à l’horizon
Le projet final sera soumis à un vote à l’Assemblée nationale lundi, et les socialistes n’ont pas encore pris de décision, a déclaré Vallaud à un groupe de journalistes vendredi.
Les représentants du Rally (RN) de France Unft France (LFI) et d’extrême droite (RN) ont exprimé leur mécontentement à l’égard du projet de loi.
Eric Coquerel, un député de la LFI, a déclaré que le projet de loi était « pire que le budget de Barnier », se référant au prédécesseur de Bayrou, qui a été évincé après la gauche et que l’extrême droite a uni ses forces lors d’un vote sans confiance en décembre.
Il n’est pas clair si le RN soutiendra un vote sans confiance.
Étant donné que le gouvernement de Bayrou n’a pas la majorité à la chambre basse, le Premier ministre utilisera probablement l’article 49.3 de la Constitution pour adopter le projet de loi sans vote.
Ceci, à son tour, ouvrira la porte à un éventuel vote sans confiance, qui menace la survie du gouvernement minoritaire récemment nommé. Au total, 288 voix sont nécessaires pour renverser le gouvernement.
Vers la fin de 2024, Michel Barnier a été renversée par les députés après avoir utilisé l’outil constitutionnel pour diviser le plan de budget de sécurité sociale sans vote.
La France a été en proie à une impasse politique depuis que le président français Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale après que son parti a subi une défaite écrasante aux mains de l’extrême droite lors des élections européennes en juin.
Les élections à la pression se sont terminées par une maison inférieure fragmentée et aucune majorité claire.