Le Pen tourne la vis sur Macron avant les pourparlers budgétaires de Crunch

Martin Goujon

Le Pen tourne la vis sur Macron avant les pourparlers budgétaires de Crunch

BORDEAUX, France – Alors que le Premier ministre nouvellement nommé de la France transpire sur les pourparlers budgétaires de Crunch, Marine Le Pen savoure la perspective.

Dimanche, le chef d’extrême droite a déclenché une foule de partisans à Bordeaux alors qu’elle se déchaînait au président Emmanuel Macron pour avoir amené le pays au bord du chaos, affligeant son parti comme la seule véritable alternative après des années d’activité en tant qu’habitude par les partis traditionnels.

«Le pays est bloqué par deux forces… d’une part un président qui organise une paralysie institutionnelle… d’autre part (lointain à gauche), la France qui essaie d’amener le pays à l’arrêt en ayant une cagoule Petits bourgeois Burn Couchs », a-t-elle déclaré en référence aux récentes manifestations nationales soutenues par des groupes de gauche.

Avant que Le Pen ne monte sur scène, son ancien partenaire et poids lourd national Louis Aliot a prononcé un discours enflammé sur la démocratie et la liberté d’expression, accusant l’extrême gauche d’avoir alimenté la violence alors qu’il rendait hommage à l’influenceur conservateur américain Charlie Kirk, provoquant des rugissements de la foule.

Le leader d’extrême droite a pris la parole alors que le Premier ministre nouvellement nommé Sébastien Lecornu lance des pourparlers critiques avec des parties de la coalition centrale droite et prolongeant une branche d’olivier à la gauche modérée pour adopter le budget de 2026 et réduire le déficit à couper le souffle du pays.

Le stylo dans son discours a carrément blâmé Macron pour la crise politique apparemment sans fin et l’a accusé de « confisquer le ballon pour essayer d’arrêter le jeu » en nommant un troisième Premier ministre de son camp en un peu plus d’un an malgré une faible popularité et un nombre de députés en baisse.

Repose son appel à une élection en instruction, Le Pen a laissé son grand lieutenant, la présidente du Rallye national Jordan Bardella, pour développer des questions familières sur les boutones rouges telles que la migration et la contribution de la France à l’UE, se concentrant plutôt sur l’état désastreux de l’économie du pays et sa baisse de la scène internationale.

« Le rallye national n’est pas en vente au plus offrant macroniste, par opposition aux républicains (conservateurs) et aux socialistes », a martelé Jordan Bardella sur scène. | Jean-Christophe Verghaegen / Getty Images

Alors que Le Pen tient à montrer que son parti n’était pas un agent du chaos mais qui lutte pour les priorités des électeurs, elle laisse très peu de respirer au nouveau Premier ministre, signalant qu’elle est prête à renverser autant de premiers ministres que nécessaire sur son chemin vers le pouvoir.

L’approche à prier des non-primaires du parti d’extrême droite des pourparlers budgétaires est considérée comme un jeu gagnant parmi ses meilleurs laiton. Un accord entre le camp de Macron, la droite dominante et la gauche modérée serait l’or politique pour Le Pen, renforçant son récit selon lequel l’élite politique est en collusion pour la garder du pouvoir.

« Le rallye national n’est pas en vente au plus offrant macroniste, par opposition aux républicains (conservateurs) et aux socialistes », a martelé Bardella sur scène. «Nous ne nous aimons pas.»

Samedi, LeCornu a signalé son intention de demander un soutien au sein de groupes modérés à gauche dans une vaste interview avec des journaux locaux, prolongeant plusieurs supplications et excluant «un accord politique» avec le rallye national.

En privé, Le Pen et ses meilleurs lieutenants ont comparé un accord potentiel entre le camp de Macron et les socialistes à un baiser mutuel de la mort.

Alors que le chef d’extrême droite s’est abstenu jusqu’à présent pour demander au président français de démissionner, la foule a scandé dimanche «Macron, démission,«Apparemment suivant l’exemple de Bardella et d’autres dans les meilleurs cuivres du parti, qui exhortent le président à démissionner – quelque chose qu’il a exclu à plusieurs reprises.

Cela présenterait un défi potentiel pour Le Pen qui est actuellement interdit de se présenter aux élections sur le détournement de fonds – elle nie toutes les accusations et fera face à un procès d’appel en janvier pour tenter de renverser le verdict.

Pour le plaisir de ses partisans, elle a clairement indiqué sur scène qu’elle allait nulle part. Le leader à l’extrême droite est sorti de l’été dans une humeur belliciste, refusant le pouce du Premier ministre sortant plus rapidement que quiconque ne le pensait, et renforçant le moral de ses partisans avant les élections locales en mars.

«Je suis une femme déterminée, têtue et combative, et je ne vais pas m’excuser pour cela.»

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