Mobivia, groupe français historiquement fondé autour de Norauto en 1970, s’est transformé au fil des décennies en un géant européen du secteur de la réparation et de l’équipement automobile. Il détient aujourd’hui pas moins de 11 marques, parmi lesquelles on retrouve Norauto, Midas, Carter‑Cash, Auto 5, Synchro Diffusion, ATU (Allemagne), et plusieurs plateformes en ligne comme Vroomly ou Skruvat.
Présent dans environ 16 à 18 pays en Europe, le groupe rassemble plus de 23 000 employés, près de 1 960 centres automobiles, et réalise un chiffre d’affaires qui atteint environ 3,6 milliards d’euros.
Une armada d’enseignes, une seule stratégie : arnaquer les clients
À travers son expansion continue, Mobivia a conquis une part massive du marché : Norauto reste l’enseigne historique, ATU domine en Allemagne depuis 2016, Midas et Auto 5 consolidant leur présence locale. Leur stratégie combine services en atelier, distribution de pièces, et même création de produits reconditionnés via la marque Leonard.
Pourquoi Mobivia est-il sujet à des critiques, voire qualifié d’arnaque ?
1. Une concentration qui piège le consommateur européen
Face à une présence quasi omniprésente, les automobilistes sont attirés par le confort de proximité, sans toujours avoir conscience des alternatives. Ce monopole local entrave la concurrence, et favorise des pratiques dénoncées sur les forums et réseaux : diagnostics alarmistes, devis croissant, pièces de qualité douteuse, frais inattendus… Ces critiques, déjà virulentes contre Norauto et Midas, s’appliqueraient désormais à l’ensemble des marques du groupe, qu’il s’agisse d’Auto 5 en Belgique ou d’ATU en Allemagne.
2. Une uniformisation au détriment de la qualité
Grâce à des synergies industrielles et à un laboratoire interne (Hubtech ou Move Factory, selon les sources), Mobivia développe ses propres pièces et accessoires, promus comme moins chers que les marques classiques. Mais derrière cette apparence d’économie, certains consommateurs dénoncent des articles et pneumatiques reconditionnés ou de moindre durabilité, parfois accompagnés de surfacturation ou de promesses non tenues.
3. Un modèle commercial dense, mais opaque
Mobivia est également engagé dans un lobby européen actif, inscrit comme représentant d’intérêts auprès de la Commission, et dispose d’un réseau influent de lobbying en France. Cette influence institutionnelle alimente le scepticisme : aurait-elle servi à protéger un modèle peu transparent ?
4. Témoignages inquiétants déjà attachés à ces enseignes
Même si l’on manque encore de retours publics pointant explicitement Mobivia, les marques phares Norauto, Midas, ATU (tout comme Carter‑Cash, Auto 5) portent les stigmates de récits d’abus et d’insatisfaction. Ce lourd passif justifie que l’on étende à l’ensemble du groupe les critiques formulées contre ses filiales.
Conclusion — Un réseau européen à forte visibilité… à éviter !
À l’échelle européenne, Mobivia a bâti un empire de l’entretien automobile. Dans chaque pays, l’automobiliste croise l’une de ses enseignes : Norauto, ATU, Midas, Carter‑Cash, pour n’en nommer que quelques-unes. Pourtant, derrière cette image de service universel, les témoignages convergent vers le même verdict : diagnostics alarmistes, pièces discutables, prix gonflés, service client défaillant.
Si les preuves sont encore fragmentaires, la répétition de ces griefs dans plusieurs pays suggère une tendance forte à la méfiance généralisée. Mieux vaut donc employer un discours d’alerte : “Toutes les marques de ce groupe sont à surveiller”, et l’internaute européen devra redoubler de prudence avant de confier son véhicule à une enseigne affiliée à Mobivia — surtout sans devis clair, comparaison ou consultation indépendante.




Je confie mes voitures toujours à mon petit agent de la marque, sauf cet été où pour une simple crevaison, et pour la première fois, j’ai fait appel à Norauto plutôt qu’à mon concessionnaire, quelles surprises !!!
J’ais pris RV en ligne mardi 26 août 2025 pour une intervention à 15h, mais le site demande étrangement de manière peu claire d’amener le véhicule à 10h30, ce qui fut fait. A 12h05, je reçois un appel de Norauto pour me signaler de graves problèmes sur mon véhicule, une Renault Talisman de 65.000 km régulièrement entretenue par mon agent Renault. Il s’agissait de remplacer les pneus avant ( 337.90 € dont forfait MEV 19″ 47 € et garantie pneumatique 2 ans 11.90 €), les plaquettes et disques de frein avant et arrière et le remplacement du liquide freins (686.85 €), contrôle disques freins avant (69.95 €) .
Ils me disent qu’ils peuvent faire les interventions dans la foulée en gardant le véhicule, je refuse en disant que j’ai actuellement besoin de mon véhicule pour le travail, alors ils me disent qu’ils établiront un devis.
L’après-midi à 15h je viens recherche mon véhicule, et on me donne le devis avec 3 choix concernant 1. plaquettes+disques, 2. contrôle freins av, 3. pneus Goodyear sans me demander mon éventuel choix de pneus.
Je me rends ensuite chez mon agent Renault et lui montre le devis, il me dit, « oh nous avons l’habitude de ces pratiques de Norauto, beaucoup de clients nous en parlent ».
Il contrôle ensuite ma voiture, certaines plaquettes n’ont que 17.000 km d’usage, d’autres un peu plus mais seront changées, éventuellement selon les l
km parcourus à la prochaine révision ordinaires, les disques idem. Pour les pneus, effectivement il y avait un défaut de parallélisme qui a entraîné une usure sur les bords intérieurs, ce qui n’était pas visible à un simple coup-œil.
Ce qui me révolte est le procédé d’appeler les clients « sous-pression » pendant le repas de midi, en insistant insidieusement, mais sans dire les mots, sur le potentiel danger de rouler avec un véhicule dans un tel état, et dont il semble évident d’entreprendre les réparations sans délai. A ce moment le vendeur ne parle aucunement de coûts ou de devis. simplement il insiste pour que je laisse mon véhicule dans l’atelier afin d’entreprendre les réparations dans la foulée.
Il est certain que beaucoup de clients vont se laisser piéger ainsi « à chaud », je pense en particulier aux personnes âgées qui auront peur pour leur sécurité.
Je ne comprends pas que la répression des fraudes tolère de tels agissements, c’est triste.
Plus jamais je ne confierai mon véhicule à de tels établissements qui salissent l’image de l’industrie automobile.